Le Djurdjura, sa faune et sa flore – Ma découverte de la Kabylie épisode 3

Coucou, me revoilà avec mes aventures kabyles. Comme annoncé dans le précédent épisode, je dois vous raconter maintenant ce que l’on rencontre quand on se promène dans les montagnes du Djurdjura.

Alors pour commencer, comme je vous l’ai déjà dit, la Kabylie est une région principalement montagneuse située dans le Nord de l’Algérie et, pour être plus précise, à l’Est d’Alger.

Cette terre de montagnes densément peuplée est entourée de plaines littorales à l’Ouest et à l’Est, la Méditerranée se trouve au Nord et on retrouve les Hauts Plateaux au Sud.

Il y existe une biodiversité très variée protégée par plusieurs parcs nationaux comme à Tikjda ou à Tala Guilef. Pour se rendre dans ces magnifiques endroits, encore restés sauvages car protégés, il faut emprunter des routes parfois très difficiles, remplies de  nids de poules plus ou moins énormes et où il est aussi possible de se prendre un rocher sur la tête en passant et de partager les routes avec certains animaux.

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Tikjda et Tala Guilef sont également de très belles stations de ski en cours de rénovation. Celle de Tala Guilef est malheureusement inaccessible pour le moment, car l’Etat y effectue des travaux importants de rénovation et le site est gardé par l’armée. Les paysages traversés, pour se rendre dans ses deux stations sont magnifiques avec des reliefs escarpés rocheux mais également arborés avec au moins 350 espèces d’arbres (dont des cédraies magnifiques) et plantes (dont 90 espèces reconnues pour leurs vertus médicinales) qui participent à la formation de ces paysages féériques.

En ce qui concerne Tikjda, bien que la station soit elle aussi en cours de rénovation, nous avons pu nous y rendre et y déjeuner sur place dans le restaurant de la station qui est située à près de 1500m d’altitude.

 

 

Station de Tikjda

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Pour y arriver, les paysages spectaculaires dus à la nature des roches en crêtes dentelées, en pitons aigus et en murailles gigantesques avec des flancs parfois très abrupts défilent.

Tout comme pour aller à Tala Guilef, on traverse également des cédraies et autres forêts de chênes, érables, peupliers, mélèzes…

Tikjda offre un magnifique point de vue sur les sommets phares du Djurdjura avec par endroit de la montagne nue aux paysages lunaires, des plaines traversées par des sentiers pastoraux qui permettent de se rendre d’un massif à l’autre, des crêtes piquetées mais aussi de nombreux bassins naturels qui alimentent les innombrables sources d’eau qui coulent continuellement, alimentées par les « neiges et glaces éternelles » des sommets les plus hauts.

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Après vous avoir décrit tous ces magnifiques paysages, il faut maintenant que je vous raconte la surprise que j’ai eue au détour d’un virage en attaquant la montagne… Achour m’avait vaguement parlé des singes qui lançaient parfois des cailloux sur eux quand ils allaient jouer en montagne avec ses camarades d’école buissonnière … et bien, moi aussi je les ai rencontrés, mais je vous rassure tout de suite, on a pas eu le droit aux cailloux mdrrrrr…

En fait, on les croise partout sur les routes de montagne, au bord et au milieu des routes, dans les arbres. La plupart sont « peureux » et s’éloignent si on sort de la voiture mais certains d’entre eux par contre s’approchent parce qu’ils sont curieux mais aussi parce que les gens qui passent ont pris la très mauvaise habitude de leur donner de la nourriture qui ne leur convient pas forcément.

Les mâles sont les plus imposants (en taille et en poids) et les femelles, plus petites, portent leurs petits sur leur dos ou sous leur ventre. Ils font partie de la famille des macaques de Barbarie, également appelés « magots » ou macaque berbère.

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Quand on se promène à pieds, alors qu’on se croit seuls, qu’on entend aucun bruit, il suffit souvent de lever les yeux pour les voir assis dans les arbres en train de nous surveiller. Etant donné que leur habitat naturel est de plus en plus restreint en raison des constructions massives qui les obligent à monter de plus en plus haut en montagne, en fin de journée et en soirée, ils descendent parfois jusque dans les villages pour chercher de la nourriture et entrent parfois dans les maisons en retirant les tuiles sur les toits ou tout simplement par les fenêtres ou portes ouvertes.

Et voilà, il fallait que je partage tout ça avec vous. Malheureusement, mes photos ne sont pas au top parce que j’ai cassé mon bon appareil photo au bout du 2ème jour de notre séjour. De plus, nous n’avons pas eu la chance d’avoir le soleil avec nous tous les jours. Il faisait chaud, mais souvent gris et brumeux et dans les montagnes on se retrouve vite avec la tête dans les nuages.

Dans le prochain épisode de nos aventures en Kabylie, après vous avoir montré ce qu’il y a de plus beau, je vous parlerai de l’envers du décor. J’ai préféré garder la partie « négative » de notre voyage pour la fin. J’aurais pu en rester là, mais ce que nous avons constaté nous a tellement « bouleversés » qu’il faut en parler pour peut-être faire changer les choses.

Je vous dis donc à très vite pour de nouvelles aventures et vous remercie encore de me suivre et de lire mes articles.

En attendant, voici encore quelques photos pour vous faire patienter.

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La vie au bled… – Découverte de la Kabylie, partie 2

Comme je vous l’ai promis dans le premier épisode de ma découverte de la Kabylie, voici un nouvel épisode de nos « aventures ».

Le soir de notre arrivée, après notre journée de voyage plutôt fatigante (lever à 4h, décollage à 7h45, arrivée à Alger à 8h05 (décalage horaire = – 1h), recherche de notre loueur de voiture, passage par Tizi Ouzou pour signature du contrat de location de véhicule, puis reprise de la route vers Aït Djemaa et arrivée enfin à 17h30), nous avons été invités à manger le couscous de bienvenue chez Ouardhia et sa famille.

Inutile de vous dire qu’il était excellent.

Après ce long voyage et toutes ces belles émotions, il est enfin temps d’aller se coucher et tenter de récupérer un peu pour être en forme le lendemain.

Par contre pour récupérer, il aurait fallu qu’il n’y ait pas de méga tempête de vent et le déluge à partir de 1h du matin, ce qui nous a réveillé en sursaut car toutes les fenêtres et volets étaient ouverts. Ensuite, c’était sans compter ensuite sur les chacals à 5h du matin qui sont sortis, malins comme ils sont, après le déluge. Pour quelqu’un qui n’est pas habitué à les entendre, je vous assure que c’est plutôt surprenant et même un peu flippant au début, après on s’y fait et on se laisse bercer par leurs cris.

Après une première nuit tumultueuse, il était temps de se lever pour aller ensuite faire quelques courses et découvrir les environs. Nous avons rempli le coffre de la voiture avec des légumes frais (poivrons, tomates, oignons, pommes de terre…) et autres basiques (lait, beurre, yaourts, pain, fromage, farine, oeufs, sucre…) plus un poulet grillé pour manger rapidement à midi pour une somme qui pour nous est dérisoire quand on fait la conversion.

Pour 1kg de poivrons + 1kg de tomates + 1kg d’oignons + 1 kg de pommes de terre, nous avons réglé 270 dinars algériens ce qui revient à 1,35 euros. Le (très) gros poulet grillé nous a coûté 400 dinars, c’est-à-dire l’équivalent de 2 euros. Pour deux baguettes de pain, 20 dinars algériens = 10 cts d’euros. Evidemment, même si cela nous paraît dérisoire, il faut savoir que le salaire moyen en Algérie est de plus ou moins 200 euros et que donc le coût de la vie est aligné sur les salaires.

Il faut aussi savoir que les grandes surfaces n’existent pas, en tous cas dans les petits villages. Il y a des petites échoppes partout ainsi que des marchands ambulants, le long des routes, qui vendent leurs légumes, leurs fruits et même des sardines fraîches pêchées tôt le matin. Il existe deux sortes de boucheries. Les boucheries de viandes rouges et les boucheries de viandes blanches. Au contraire de chez nous, bien qu’ils sont reculés en pleine montagne et à minimum une heure de route de la première grande ville, tous les villages ont leurs boulangeries, boucheries, épiceries, quincailleries et autres. Il n’est donc pas obligatoire d’avoir un véhicule pour aller faire ses courses et trouver tout le nécessaire pour vivre.

Après avoir rangé nos courses et dégusté notre délicieux poulet rôti, Achour a voulu me montrer là où il allait jouer ou faire l’école buissonnière quand il était enfant, Iva Thissene. C’est aussi là où se trouve la fontaine d’eau de source qui arrive directement de la montagne et où tout le monde se rend pour remplir bidons et bouteilles pour leur consommation personnelle. D’ailleurs, au sujet de l’eau, …

Les villages Kabyles ne sont pas raccordés à l’eau courante distribuée et n’ont donc pas de compteurs d’eau. Par contre, chaque village est raccordé à un château d’eau construit par les habitants et géré par eux-mêmes. L’eau vient directement de la montagne et est distribuée à heures fixes, chaque village à son tour, pendant 30 minutes à 1h par jour toutes les 48h en septembre.

L’eau provenant de la fonte des neiges des sommets du Djurdjura, les périodes les plus difficiles sont l’été et en particulier le mois de septembre où il y a une réelle pénurie d’eau d’où une distribution seulement toutes les 48h pour que tout le monde puisse en bénéficier. Le reste de l’année (surtout en hiver et au printemps), l’eau est là toute la journée sans compter. Il n’empêche que c’est une sacrée organisation et que ça fait partie des nombreuses tâches allouées aux femmes kabyles. Il faut être à la maison à l’heure fatidique pour faire le plein des citernes d’eau pour les lessives, la cuisine, le ménage, les douches et les bouteilles d’eau pour boire. C’est là aussi qu’on se rend compte à quel point l’eau est précieuse et que chez nous on la gaspille sans y faire attention puisqu’elle coule sans fin à nos robinets alors qu’elle est loin d’être intarissable. Une vraie prise de conscience en ce qui me concerne.

Je ne peux pas vous raconter la vie au bled sans vous parler de la vie de la femme au bled. Des femmes fortes, que j’admire, qui n’arrêtent pas une minute du matin au soir et qui se chargent de tout.

Le jour à peine levé, elles sont déjà en route, en cuisine, dans les jardins, s’occupent des enfants, font les courses, le ménage, cueillent les fruits, récoltent les légumes,  portent des bidons d’eau, leurs enfants, des bottes de paille… Des femmes qui sortent rarement voire pas du tout de leurs villages, qui parfois marchent des heures pour se rendre en montagne pour y traire les chèvres et les brebis et qui redescendent avec les bidons de lait sur leur dos pour le vendre dans les échoppes. J’ai eu la chance de pouvoir discuter avec plusieurs d’entre elles qui m’ont un peu raconté tout ce qu’elles font avec le sourire et une bonne humeur sans pareille. Des femmes positives pleines de peps et qui m’ont profondément émues.

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Celle qui m’a le plus touché, est la doyenne du village de Achour, qu’il a connu quand il était enfant et qui aujourd’hui a 105 ans. Elle a passé sa vie entière dans son village, survécu à la misère, la guerre et est encore bien portante malgré qu’elle soit tombée il y a quelques mois et qu’elle se soit fracturé le col du fémur. Le chirurgien qui l’a opérée malgré son grand âge a dit à sa famille qu’elle avait un coeur de 20 ans. Depuis elle remarche en s’aidant d’une canne mais elle garde le moral, reste active et a encore l’esprit bien vif. Je vous la présente, elle est trop mignonne, elle s’appelle Thallirate.

Et voilà, j’ai encore tout plein d’autres choses à vous raconter… la prochaine fois, je vous parlerai du Djurdjura et des rencontres que nous avons faites au cours de nos promenades.

J’espère que mon article vous a plu et que vous prenez autant de plaisir à le lire que j’en ai à l’écrire.

Merci d’être là et de me suivre.

Ma découverte de la Kabylie en Algérie – 1ère partie

Et voilà, je vous en avais vaguement parlé il y a quelques semaines… me voilà de retour de mon voyage en Algérie avec mon chéri.

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, il est né là-bas, plus précisément à Aït Djemaa en Kabylie, et y a vécu quasiment les dix premières années de sa vie seul avec sa mère chez ses grands-parents paternels avant de rejoindre son père en France.

Au cours de son enfance, il y a traversé des années très difficiles (guerre d’Algérie, manque de nourriture, maladies, conditions de vie très difficiles…) et n’en garde pas que de bons souvenirs, mais c’est son pays, ses racines et j’avais envie d’aller les découvrir avec lui. Au bout de 33 ans que l’on se connaît il était enfin temps, même si nous avons plusieurs fois eu l’intention d’y aller, mais que nous avons été stoppés par les aléas de la vie, par certains événements qui se passaient là-bas, le manque de sécurité, etc.

Pour tout vous dire, je crois qu’il était plus stressé que moi par ce voyage. Il avait sans doute peur de ma réaction, peur que ça ne me plaise pas, mais il avait aussi, je pense, peur de certains de ses souvenirs…

Il faut que vous sachiez quand même qu’une fois de plus, notre voyage a failli tomber à l’eau à cause de l’épidémie de choléra qui s’est déclarée cet été.

Les billets d’avion avec Aigle Azur étaient pris, les congés posés, alors zut, choléra ou pas, on est partis.

Allez, venez, je vous raconte tout…. installez-vous bien, je vous préviens, ça risque d’être un peu long mais je crois que ça va vous plaire.

La première étape de notre voyage a consisté à nous rendre en voiture à Marseille, chez ma soeur, et y passer la nuit pour prendre l’avion le lendemain matin au départ de Marignane en direction d’Alger. Pour nous rendre en Kabylie, nous avions réservé une voiture de location qui devait nous attendre à notre arrivée à Alger.

Après un vol d’une heure tout juste, nous voilà enfin sur le territoire algérien. Une heure à peu près plus tard encore, après les passages en douane, contrôle de mon visa et récupération des bagages, nous nous dirigeons vers la sortie espérant trouver notre loueur de voiture qui devait nous y attendre avec une pancarte.

Et là, personne… enfin si, du monde, mais personne pour nous.. je me dis, keep cool, reste zen.. on va appeler et on va le trouver.. c’était sans compter qu’une fois arrivés en Algérie, mon réseau français ne fonctionnait plus. Donc, première chose à faire, faire la queue pour changer un peu d’euros en dinars algériens puis faire à nouveau la queue pour acheter une carte téléphonique algérienne. Une fois armée de la bonne carte, j’ai pu joindre notre loueur qui n’était pas très loin et on s’est finalement retrouvés et avons pu prendre la voiture et nous mettre en route.

D’Alger à Aït Djemaa, il y a un peu plus de 120km, ce qui signifie, vu le trafic, l’état des routes et toutes les collines à monter et redescendre, au moins 2h de route encore avant d’arriver.

D’Alger à Tizi Ouzou, on roule sur une voie rapide et le paysage n’est pas extraordinaire. On aperçoit les montagnes au loin, au bord des routes il y a partout des marchands ambulants qui vendent leurs légumes, leurs fruits. La conduite des algériens est un peu (pour ne pas dire beaucoup) anarchique. C’est le premier qui passe qui a la priorité sur les autres à grand renfort de coups de klaxons… ça fait partie du folklore… Les voies ne sont pas tracées sur la route, donc parfois on se retrouve à 4 véhicules les uns à cotés des autres sur un espace où normalement il ne devrait y en avoir que 2, mais on se serre, on s’infiltre, pas de stress, tout va bien… il y a de la place pour tout le monde.

Après Tizi Ouzou, il reste une bonne heure de route pour arriver à destination et les choses sérieuses commencent. On attaque les collines, les routes sont plus étroites, sinueuses, défoncées, il y a des dos d’ânes en plus pour faire ralentir les voitures et on est cahotés dans tous les sens. Par contre, les paysages sont magnifiques, sauvages, on ne sait pas où regarder et ça vous fait oublier tout le reste (d’ailleurs dans un autre article, je vous parlerai du bord des routes.. l’envers du décor comme je l’ai appelé).

Si vous êtes déjà allés en Corse, les paysages kabyles y ressemblent énormément, mais en plus sauvages encore. Les routes sont bordées principalement d’oliviers, de cactus de Barbarie, d’amandiers, de figuiers et chaque village est perché sur une colline et a donc la vue sur des vallées arborées d’oliviers et de figuiers. La nature à l’état pur, le Djurdjura, massif montagneux qui constitue la plus longue chaîne montagneuse de la Kabylie, étant une réserve naturelle reconnue par l’UNESCO depuis 1997.

Nous voici enfin arrivé à Aït Bouaddou, puis Aït Djemaa, à plus ou moins 800 mètres d’altitude. Etant tous à flan de montagne, les villages sont construits en longueur, sur une route principale où il n’est parfois possible que de rouler en première tellement ça grimpe. Perchée tout en haut de la colline, je découvre enfin la maison de famille de mon mari, son village natal et l’endroit où il a passé une grande partie de son enfance. Beaucoup d’émotions pour lui qui me montre d’où il vient et pour moi qui découvre où il a vécu.

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A peine descendus de voiture, nous sommes accueillis par les voisins, cousins.. on nous souhaite le bienvenue. Pour accéder à la maison, il faut laisser la voiture le long de la route et descendre une trentaine de marches. Ouardhia, la cousine de mon mari mais aussi notre voisine pendant notre séjour, nous ouvre la maison, ou plutôt le château devrais-je dire, tellement c’est immense. Trois étages de plus de 115m2. De grandes pièces lumineuses avec une vue plongeante sur la vallée et le village d’en face, Aït Amar, perché sur sa colline lui aussi. J’en prends plein les yeux. J’adore!!!!

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Voilà, nous sommes arrivés…. je suis ravie, mon mari est soulagé (mdrrrrrrr) et très content d’être là lui aussi. Il ne reste plus qu’à sortir les valises, les rapporter à la maison, s’installer et commencer les vacances que je vous raconterai dans d’autres articles sinon vous allez perdre le fil tellement j’ai de choses à raconter.

Virée à deux en Italie

Et voilà, les vacances sont déjà finies… une semaine c’est bien trop court et vu le temps qu’il fait ici, je n’ai qu’une envie, c’est de refaire ma valise et repartir, mais avant, il faut quand même que je vous raconte un peu notre virée à deux… Je vous préviens, ça risque d’être un peu long…

Histoire de changer d’air (moins de pollen pour moi au bord de la mer) et d’aller chercher un peu de soleil, j’ai réservé début mai un séjour d’une semaine du 20 au 27 mai dans l’hôtel où nous avions passé nos vacances l’année dernière à Caorle http://www.villes.co/italie/ville_caorle_30020.html

Le Park Hotel Pineta http://www.parkhotelpineta.it/ est un très bel hôtel, très bien situé au bord de la Spiaggia di Levante. On y est très bien accueilli et tout y est fait et pensé pour qu’on y passe un séjour plus qu’agréable. La preuve, c’est qu’on y est retourné pour la deuxième fois consécutive tellement nous avions été ravis de notre premier séjour l’année dernière. D’ailleurs, rien de tel que des photos un peu plus bas dans l’article pour vous montrer ce très bel établissement plutôt que trop de blablas….

Mais avant d’arriver à Caorle et d’y passer de bons moments, nous avons du « surmonter » (mdrrrrrr) quelques épreuves…

Pour ne pas perdre un jour, j’avais réservé une nuitée via Booking.com à Sirmione et nous sommes partis le 19 mai au matin pour faire le voyage en deux étapes et en profiter pour visiter Sirmione sur les rives du Lac de Garde.

Partis avant 8h30 le matin, en roulant normalement, mon gps indiquait que nous devions arriver aux alentours de 15h30 maximum, ce qui nous laissait le temps de visiter la ville et de profiter de ses magnifiques paysages. Seulement,  c’était sans compter le passage du fameux tunnel du Gothard, sur les départs en vacances des allemands, sur un car qui a pris feu dans le tunnel du San Bernardino qui a forcé les autorités à dévier tous les allemands qui partaient en vacances vers le tunnel du Gothard, sur les travaux, etc.

A 28km du fameux tunnel de près de 17km de long, nous voilà stoppés net dans notre élan… arghhhhhhhhh. J’allume la radio et apprends que nous devrions en avoir pour 4h d’attente avant d’avoir le droit de pénétrer sous ce tunnel. Avec le recul, je pense que les prévisions de 4h d’attente annoncées à la radio étaient « psychologiques » (sans doute se sont-ils dit que c’était un délai d’attente psychologiquement « acceptable » pour les voyageurs), car en réalité, ce sont 7h que nous avons mis pour atteindre le tunnel (faites le calcul….28km en 7h, un record du monde de la lenteur en voiture je suppose mdrrrrrrrrrrr).

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Au final, nous sommes arrivés à Sirmione à 22h50 non sans avoir pris soin de contacter l’hôtel en voyant le temps passer et la nuit arriver pour les avertir de notre important retard histoire de ne pas se retrouver sans point de chute le soir après cette journée de voyage plutôt stressante et éreintante.

Cependant, on n’était pas encore au bout de nos peines. J’avais choisi l’hôtel Broglia http://www.hotelbroglia.it/hotel/ vanté sur Booking.com pour sa très bonne situation, ses belles chambres, sa propreté, etc… Arrivés sur place, tout correspondait à ce que j’avais lu sur le site SAUF notre chambre qui ne correspondait en rien aux photos de la chambre que j’avais sélectionnée et réservée, à part le prix à payer, 160 euros pour une nuit et un petit déjeuner. On s’est donc retrouvés, crevés de la route, dans une chambre délabrée, avec les prises arrachées des murs, le papier peint taché qui se décollait des murs, les portes de la douches qui étaient cassées et qui ne coulissaient pas, une décoration plus que vieillotte…  Je pense que si nous étions arrivés à 15h30 comme prévu, jamais je n’aurais laissé passer ça, mais là vu l’heure et notre état de décrépitude, on a préféré en rire et se mettre au lit direct en se disant que demain était un autre jour. Je n’ai d’ailleurs pas eu le réflexe de prendre des photos de la chambre.. à quoi bon.

On a quand même bien dormi, le petit déjeuner était plus que sympa ainsi que le personnel, l’établissement était très beau et je suppose que les autres chambres non réservées via booking.com et pour de plus longs séjours étaient bien plus belles et dans un meilleur état que la nôtre. Ca ne nous a toutefois pas empêché de profiter et de visiter Sirmione, de faire un tour de la presqu’île en bateau et de se dire qu’il fallait y revenir et approfondir les visites après en voir pris plein les yeux.

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Sirmione sur le Lac de Garde

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Il était ensuite temps de reprendre la route pour les un peu moins de 300km qui nous restaient à faire pour parvenir à notre destination finale, Caorle, aussi nommée la Perle de l’Adriatique.

Comme l’année dernière, nous avons bénéficié d’un accueil très chaleureux au Park Hotel Pineta et avons eu la chance de pouvoir profiter d’une chambre entièrement rénovée à la décoration très classe et moderne.

Il ne nous restait plus qu’à nous installer et commencer à profiter de notre virée à deux en Italie.

Au programme de la semaine :

Allez, je vous montre quelques photos de notre semaine pour vous donner envie…

Le Park Hôtel Pineta à Caorle http://www.parkhotelpineta.it/

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Notre chambre Bellavista

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Gastronomie italienne….

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Venise et le Café Florian… 32 euros pour un latte macchiato, un capuccino et l’honneur d’écouter les musiciens qui jouent dans la galerie du café… on ne vit qu’une fois ;o)

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Paysages Suisses à l’aller et au retour…

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La plage à Caorle… et Caorle by night..

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Et voilà… j’ai encore des tonnes de photos et de vidéos mais j’ai peur de vous bassiner… en attendant, j’espère que je vous ai donné envie. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires et/ou questions, je me ferai un plaisir de vous répondre.

 

La French touch

Me revoilà avec la suite de notre périple.

Après notre superbe semaine en Italie, bien trop courte à mon goût et à refaire, nous avons repris la route direction Marseille pour passer faire un coucou de 3 jours chez ma soeur.

Alors que nous avons eu un temps superbe toute la semaine, nous avons quitté Caorle sous un ciel menaçant et un temps lourd. Avant de repartir définitivement, nous avons fait une première halte chez un des petits producteurs locaux dont les étals fleurissent au bord de la route où nous avons acheté des fruits et légumes (pastèque, prunes, abricots, oignons rouges, tomates…) de sa propre production puis à San Donà di Piave pour faire quelques dernières courses (polenta blanche, articles de cuisine, biscuits, viande pour le bbq du soir chez ma soeur…).

Nous voilà partis à nouveau pour un minimum 8h de route, direction la Ligurie vers Gênes. C’était un dimanche et nous étions pratiquement seuls sur la route. Partis sous les nuages, la pluie et les orages, on retrouve très vite le ciel bleu et la chaleur qui va avec. La région et les paysages sont magnifiques.. de vastes plaines avec des champs de maïs, de tournesols ou des vignes, puis des collines et enfin, nous voyageons entre la mer et les collines. Nous passons Gênes, San Remo puis arrivons Vingtimille et passons enfin la frontière pour nous retrouver à Menton aux alentours de 16h30.

Là, d’un commun accord, on se décide de sortir de l’autoroute et d’aller faire un petit tour à Menton le temps de nous dérouiller les jambes en nous promenant un peu et de faire une petite pause café et manger une bonne glace rafraîchissante sur une terrasse au bord de la mer.

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Du peu que nous avons rapidement vu de Menton, c’est une ville magnifique où nous retournerons très certainement afin de la découvrir plus en profondeur, ainsi que Gênes et San Remo d’ailleurs que j’aurais bien voulu visiter aussi. Pas toujours facile de tout voir ou alors il faudrait faire une étape chaque jour et je ne vous dis pas le nombre de jours de congé qu’il faudrait prendre pour pouvoir prendre le temps…. vivement la retraite comme dis mon mari….

Il est maintenant temps de reprendre la route et de terminer notre périple vers Marseille où nous sommes attendus et où nous sommes arrivés après 20h30.

Comme d’habitude, quand on a peu de temps sur place, on va partout et nulle part à la fois et surtout on fait selon les emplois du temps de chacun. Une visite à Cassis comme à chaque fois, parce que j’adore, puis à St Cyr sur Mer et une excursion en bateau un soir vers les Iles du Frioul. Le temps passe toujours trop vite malheureusement.

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Une amie m’avait conseillé la brasserie de son frère, l’Océan, à Sausset-les-pins https://www.facebook.com/Loceansausset13/, que nous n’avons pas eu le temps de visiter cette fois-ci, mais qui n’est que partie remise lors de notre prochain passage dans la région.

Mercredi, il était déjà temps de repartir, cette fois, direction Lespignan https://fr.wikipedia.org/wiki/Lespignan dans le Languedoc-Roussillon pour aller faire un petit coucou jusqu’à samedi soir chez ma mère. Sur la route, j’avais proposé à mon mari de faire une petite halte aux Baux-de-Provence que je connaissais déjà mais pas lui, puis après cette étape, de nouveau de façon improvisée, nous avons fait une halte à Arles pour y visiter ses arènes et flâner dans ses rues. Encore une très belle région à traverser où l’on passe des rizières aux champs de tournesols, aux vignes, et où l’on croise dans la campagne des chevaux de camargues, les fameuses vachettes et taureaux de la région.

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Le temps de reprendre la route et de terminer notre itinéraire, le temps avait bien changé et avons fini notre périple sous un nouvel orage du tonnerre.

Le jeudi matin, un petit tour au marché le long de la plage de St Pierre la Mer s’imposait. Malheureusement pour nous , il y avait un tel vent à décorner les boeufs et de plus très frais, que la plupart des marchands n’étaient pas venus. Ceux présents avaient bien du mal à garder leurs étals sans que rien ne s’en envole à chaque bourrasque. Du coup, l’après-midi, nous sommes allés faire un petit tour à Béziers puis à Valras-Plage avant de rentrer en fin de journée.

Vendredi, l’Espagne étant à un jet de pierre, nous avions prévu une petite virée à Roses près d’Empuria Brava. Là aussi, après avoir flâné dans les rues piétonnes de la ville, déjeuner sur une terrasse au bord de la mer dans un restaurant super sympa, l’Estrop http://www.estrop.es/index.php?idioma=french, dont le patron produit sa propre huile d’olives et la propose sur ses tables avec ses olives en dégustation. Une T U E R I E !!!!! Je n’ai pas pu m’empêcher d’en rapporter une bouteille. Ensuite, le temps de repasser faire quelques courses (oui, encore des courses mdrrrrrrrrrrrrrrrrr) dans l’une des grandes surfaces où tous les français frontaliers viennent faire leurs courses en raison des prix nettement plus avantageux qu’en France, il était déjà temps de reprendre la route et de rentrer vers Lespignan.

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Déjà samedi et notre dernier jour dans la région avant de repartir le soir vers 20h puisque mon mari préférait reprendre la route de nuit plutôt que le dimanche matin. Nous voilà donc partis en visite jusqu’à Gruissan, là où se trouve les vignobles des Vins Pierre Richard http://www.vinspierrerichard.com/domaine, que je m’étais promise de visiter la prochaine fois que je serais de passage quelques jours chez ma mère. Après avoir découvert la région et surtout Gruissan, je le comprends très bien quand il dit que sa passion pour le vin a commencé par un paysage. On ne peut que tomber amoureux de cette belle région. Bien qu’une fois de plus le vent soufflait très fort, le Cers nous a-t-on dit sur place, nous avons pris le temps de parcourir les petites rues de Gruissan et de flâner sur son marché.

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Au détour d’une rue, j’ai repéré un Monsieur qui était présent avec quelques livres et m’en suis approchée. Il s’agissait de Monsieur Jean-Pierre GROTTI  http://www.aude-en-romans.fr/pages/biographie.php, écrivain romancier local qui dédicaçait certains de ses romans. Je n’ai bien entendu pas pu résister à lui acheter un de ses romans, Revoir Margot, dont la très belle histoire se déroule dans la région, et pour lequel j’ai eu droit à une jolie dédicace de sa part.

Il était déjà temps de remonter en voiture et de nous diriger vers les vignobles recherchés… c’était sans compter tomber à nouveau sur un nouvel endroit magnifique situé quelques (kilo)mètres avant notre but ultime, le salin de Gruissan http://www.lesalindegruissan.fr/ où une nouvelle halte et visite s’imposaient tellement c’était beau!

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Après avoir fait un tour du site et aussi de la boutique, cette fois nous arrivons enfin chez Monsieur Pierre Richard, sur son domaine Château Bel Evêque où nous avons pu déguster ses vins en compagnie d’autres touristes et amateurs de bons vins arrivés en même temps que nous sur place.

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Et voilà, nos vacances arrivent à leur fin… c’est la tête remplie d’images, d’odeurs et de bons moments passés que nous reprenons la route vers notre Nord-Est presque natal et qu’on se demande déjà quand est-ce qu’on reviendra…

Au revoir Lespignan et le Sud de la France…

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J’espère n’avoir pas été trop longue et que vous aurez réussi à aller jusqu’au bout de ce nouvel article. Comme toujours, n’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou de vos questions.

A très bientôt pour de nouvelles histoires et recettes.

La Dolce Vita

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Comme vous avez pu le constater, ça fait un moment que je n’ai pas eu l’occasion de publier un article ou une recette sur mon blog.

On va dire que c’était pour la bonne cause vu que j’étais partie en vacances…

Fin mai, mon mari m’a dit : « on a besoin de vacances, allez on part deux semaines… une semaine en Italie comme l’année dernière (il sait que j’adore mon pays d’origine lointaine) et après on repasse chez ta sœur et ta mère quelques jours ».

Vous pensez bien qu’il n’a pas eu besoin de me le répéter deux fois… à peine c’était dit que je recherchais déjà les hôtels pour l’Italie.

La destination finale en Italie était comme l’an dernier, Caorle, la ville où j’ai passé toutes mes vacances d’été en famille quand j’étais enfant jusqu’à mon adulescence.

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Caorle qui se situe à une bonne trentaine de kilomètres de Venise est surnommée la Perle de l’Adriatique ou encore la petite Venise en raison de ses maisons colorées de style vénitien.

En effet, à l’origine, Caorle était un village de pêcheurs dont les casonis (maisons de pêcheurs), construites en cannes marécageuses se trouvent au bord de la lagune et constituent un témoignage de l’architecture de l’époque.

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Dans le centre historique de la ville, de style vénitien, se trouve la cathédrale romane dédiée à San Stefano, érigée au XIème siècle, son campanile cylindrique, d’une hauteur de 40m penche un peu comme la tour de Pise mais pas autant.

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Après de multiples invasions au cours de son histoire, Caorle, au XIXème siècle, comme toute la Vénétie, passa sous l’Empire d’Autriche et il faudra attendre les années 1970 pour voir la ville reprendre son essor et se développer à nouveau grâce au tourisme. Les choses n’ont pourtant pas beaucoup changé car les autrichiens, eux, sont toujours là et envahissent à nouveau la ville, les plages et la région chaque été.

Avant d’arriver à Caorle, vu que nous aimons prendre notre temps (et oui, on est en vacances ou on ne l’est pas…) et aussi parce qu’on a plus 20 ans, j’ai organisé notre migration vers l’Italie en deux jours.

En 2016, nous avions fait une étape au lac de Côme. Cette année, pour changer, je me suis dit pourquoi pas le lac de Garde, un autre des grands lacs italiens. Au départ, je recherchais un hôtel sur Sirmione, mais hélas tous ceux qui m’intéressaient étaient full à la date choisie, je me suis donc rabattue sur Limone sul Garda où j’ai trouvé un petit hôtel très sympa et bien situé, l’Hôtel Saturno*** Superior https://montagnoligroup.it/ qui disposait d’une piscine, d’un centre de bien-être (sauna, bain turc, jacuzzi, massages…), d’un parking et de toutes les commodités nécessaires pour passer une bonne nuit et repartir en forme dès le lendemain matin après le petit-déjeuner pris sur place avant de quitter l’hôtel.

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Là aussi, vu qu’il nous restait en gros 3h de route pour atteindre Caorle, nous avons bien pris notre temps en longeant les bords du lac et en faisant halte à Tignale, Gargnano, Toscolano Madero, Gardone Riviera pour prendre de magnifiques photos et surtout en prendre plein la vue tellement la région et les paysages sont magnifiques. L’idéal, serait de le refaire en décapotable, foulard sur la tête ou cheveux au vent, lunettes de soleil sur le nez, dans une belle voiture rouge… c’est beau de rêver…

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Sirmione était mieux situé par rapport à notre itinéraire, car proche de la sortie de l’autoroute, mais je ne regrette pas d’avoir fait ce détour d’une soixantaine de kilomètres quand même pour atteindre Limone sul Garda et y passer la nuit.

Après cette halte au lac de Garde, nous voilà donc repartis direction Caorle où nous avons passé une semaine super détente au départ juste avec le petit déjeuner puis en demi-pension pour 10 euros de plus par personne les deux derniers jours dans un très bel hôtel, le Park Hotel Pineta **** http://www.parkhotelpineta.it/  face à la mer et proche de l’hôtel le Janeiro*** que nous avions réservé l’année dernière mais qui était lui aussi complet sur la période que nous avions choisie.

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Il faut savoir qu’en Italie, il est encore possible de manger à deux, au restaurant, pour 26 euros si vous choisissez des plats de base tels que les pizzas, les pâtes… Si vous voulez manger un fritto misto (friture de poissons mixtes) ou des grillades avec de la polenta (coste e salsice con polenta) il faut compter 40 euros à deux boissons et cafés compris. Il est aussi possible de boire un bon Spritz en apéritif à 3,50 euros alors qu’à Rome il approche souvent les 15 euros et que dans le Sud de la France, le moins cher que j’ai vu était à 7,50 euros. Pour les glaces idem, vous pouvez manger une bonne glace (2 boules) pour 2,50 euros quel que soit le parfum.

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C’est pas ça la Dolce Vita ?

Avant de repartir, il ne nous restait plus qu’à faire le plein de bonnes choses à rapporter pour la famille et les amis…. Fromage de laiterie, sopressa et autres saucissons italiens, dolce, grappa et autres spécialités, de bons abricots de la région, des oignons longs rouges pour la cuisine, de la polenta blanche (qu’on ne trouve qu’en Vénétie), etc

Pour rejoindre Marseille, chez ma sœur, nous avons retraversé l’Italie dans l’autre sens, direction Gênes, Vingtimille, puis Menton, Nice et enfin Marseille. C’était un dimanche, il y avait peu de circulation (surtout aucun camion) et sans compter nos différents arrêts pipi et plein d’essence, plus notre halte pause café et dégustation d’une bonne glace au bord de la mer à Menton, il faut à peu près 8h pour faire la route de Caorle à Marseille.

Je pense que vous avez déjà pas mal de lecture avec ce premier article et j’espère que les photos vous ont plu. N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires ou questions si vous en avez.

La deuxième semaine de notre périple fera l’objet d’un nouvel article.

Miami

Ma nièce, Madeline, a fêté ses 18 ans en fin d’année 2016. Un de ses rêves était d’aller aux Etats-Unis un jour… tout comme moi d’ailleurs.

Avec ma soeur, en cachette, nous avons donc organisé et planifié le trip jusqu’à Miami tout en disant à Madeline que nous allions passer nos vacances ensemble au Cap Vert.

Je ne vous raconte pas à quel point la surprise a été difficile à garder jusqu’au bout. Elle était tellement contente qu’on parte ensemble au Cap Vert et moi j’avais tellement de mal à « tilter » quand elle en parlait mdrrrrrrrrrrrr…

Le jour venu, elle ne savait toujours rien, car comme des maîtres en la matière, nous avons réussi à garder la surprise jusqu’à l’embarquement.

Sourire d’une oreille à l’autre, nous voilà tous embarqués sur un vol air France pour plus de 9 longues heures dans un boeing 777…

Après visionnage de plusieurs films, 2 repas durant le vol entrecoupés de petits assoupissements, de légères turbulences, nous voilà enfin en approche de Miami. Seulement, je ne sais pas si vous vous en souvenez mais en octobre dernier, toute la côte Est des Etats-Unis et les Caraïbes ont été balayées par une suite d’ouragans tous plus sympathiques les uns que les autres. Il n’était donc pas question que nous y échappions. Bonjour l’atterrissage, en pleine tempête. Orage, vent violent… L’énorme avion qui prend bien le vent vu son envergure, qui tangue de plus en plus à l’approche du sol à cause d’un vent latéral très fort et qui tout d’un coup, en touchant à peine le sol fait une embardée et se soulève d’un côté pour retomber et partir en crabe sur la piste, nous voilà enfin arrivés à bon port vers 17h30 heure de Miami.

Après un passage en douane et les formalités de rigueur, il ne restait plus qu’à retrouver nos bagages. Ah mais j’ai omis de vous dire que nous avions décollé avec une demie heure de retard de Paris parce qu’un passager ne s’était pas présenté à l’avion alors que ses bagages étaient enregistrés sur le vol. Alors qu’il faisait environ 30° et que nous étions tous habillés de façon hivernale, devinez quoi? MA valise, elle, était restée à Paris car ressortie de l’avion vu qu’elle faisait partie du container où étaient les bagages du passager qui ne s’est pas présenté. Je ne vous raconte même pas comment je l’ai maudit!!!

Mais bon, on était en vacances non? Donc petit passage par le comptoir Air France pour donner l’adresse de l’hôtel pour la livraison de ma valise le lendemain et récupérer un kit de survie pour la première nuit sur place, c’est-à-dire, un T-shirt blanc, une brosse à dents avec un mini tube de dentifrice, une lingette démaquillante, un coton tige et le droit d’aller dépenser 100 euros pour des affaires de première nécessité.

Il ne restait plus qu’à aller récupérer la voiture de location et hop, direction Miami et Ocean Drive où était situé notre hôtel, le Leslie, pour la semaine. Il n’y avait plus maintenant qu’à en prendre plein les yeux et en profiter un maximum.

Bien que nos chambres étaient jolies et super confortables, la première nuit sur place fut très courte, je dirais même inexistante, en raison du décalage horaire. Il faut savoir aussi qu’on ne vient pas à Miami pour se reposer. Par exemple, Ocean Drive vit nuit et jour au rythme de musiques diverses et variées diffusées dans tous les hôtels qui font également restaurants. Dès le matin au petit déjeuner, le ton et le rythme étaient donnés. Il n’y avait plus qu’à se laisser porter.

J’arrête de vous bassiner avec mon blabla et vous mets ci-dessous quelques photos des endroits que nous avons visité tout au long de la semaine à pieds ou en voiture parmi les centaines de photos que nous avons prises.

Miami Beach

Ocean Drive by night and by day

Stars & Hibiscus Islands

A ne surtout pas manquer une fois là-bas, c’est faire la route des Keys, les Everglades et aller au point 0 des Etats-Unis à Key West, face à Cuba.

Duck Key

Everglades

Key West et Km 0 des Etats-Unis