Le Djurdjura, sa faune et sa flore – Ma découverte de la Kabylie épisode 3

Coucou, me revoilà avec mes aventures kabyles. Comme annoncé dans le précédent épisode, je dois vous raconter maintenant ce que l’on rencontre quand on se promène dans les montagnes du Djurdjura.

Alors pour commencer, comme je vous l’ai déjà dit, la Kabylie est une région principalement montagneuse située dans le Nord de l’Algérie et, pour être plus précise, à l’Est d’Alger.

Cette terre de montagnes densément peuplée est entourée de plaines littorales à l’Ouest et à l’Est, la Méditerranée se trouve au Nord et on retrouve les Hauts Plateaux au Sud.

Il y existe une biodiversité très variée protégée par plusieurs parcs nationaux comme à Tikjda ou à Tala Guilef. Pour se rendre dans ces magnifiques endroits, encore restés sauvages car protégés, il faut emprunter des routes parfois très difficiles, remplies de  nids de poules plus ou moins énormes et où il est aussi possible de se prendre un rocher sur la tête en passant et de partager les routes avec certains animaux.

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Tikjda et Tala Guilef sont également de très belles stations de ski en cours de rénovation. Celle de Tala Guilef est malheureusement inaccessible pour le moment, car l’Etat y effectue des travaux importants de rénovation et le site est gardé par l’armée. Les paysages traversés, pour se rendre dans ses deux stations sont magnifiques avec des reliefs escarpés rocheux mais également arborés avec au moins 350 espèces d’arbres (dont des cédraies magnifiques) et plantes (dont 90 espèces reconnues pour leurs vertus médicinales) qui participent à la formation de ces paysages féériques.

En ce qui concerne Tikjda, bien que la station soit elle aussi en cours de rénovation, nous avons pu nous y rendre et y déjeuner sur place dans le restaurant de la station qui est située à près de 1500m d’altitude.

 

 

Station de Tikjda

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Pour y arriver, les paysages spectaculaires dus à la nature des roches en crêtes dentelées, en pitons aigus et en murailles gigantesques avec des flancs parfois très abrupts défilent.

Tout comme pour aller à Tala Guilef, on traverse également des cédraies et autres forêts de chênes, érables, peupliers, mélèzes…

Tikjda offre un magnifique point de vue sur les sommets phares du Djurdjura avec par endroit de la montagne nue aux paysages lunaires, des plaines traversées par des sentiers pastoraux qui permettent de se rendre d’un massif à l’autre, des crêtes piquetées mais aussi de nombreux bassins naturels qui alimentent les innombrables sources d’eau qui coulent continuellement, alimentées par les « neiges et glaces éternelles » des sommets les plus hauts.

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Après vous avoir décrit tous ces magnifiques paysages, il faut maintenant que je vous raconte la surprise que j’ai eue au détour d’un virage en attaquant la montagne… Achour m’avait vaguement parlé des singes qui lançaient parfois des cailloux sur eux quand ils allaient jouer en montagne avec ses camarades d’école buissonnière … et bien, moi aussi je les ai rencontrés, mais je vous rassure tout de suite, on a pas eu le droit aux cailloux mdrrrrr…

En fait, on les croise partout sur les routes de montagne, au bord et au milieu des routes, dans les arbres. La plupart sont « peureux » et s’éloignent si on sort de la voiture mais certains d’entre eux par contre s’approchent parce qu’ils sont curieux mais aussi parce que les gens qui passent ont pris la très mauvaise habitude de leur donner de la nourriture qui ne leur convient pas forcément.

Les mâles sont les plus imposants (en taille et en poids) et les femelles, plus petites, portent leurs petits sur leur dos ou sous leur ventre. Ils font partie de la famille des macaques de Barbarie, également appelés « magots » ou macaque berbère.

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Quand on se promène à pieds, alors qu’on se croit seuls, qu’on entend aucun bruit, il suffit souvent de lever les yeux pour les voir assis dans les arbres en train de nous surveiller. Etant donné que leur habitat naturel est de plus en plus restreint en raison des constructions massives qui les obligent à monter de plus en plus haut en montagne, en fin de journée et en soirée, ils descendent parfois jusque dans les villages pour chercher de la nourriture et entrent parfois dans les maisons en retirant les tuiles sur les toits ou tout simplement par les fenêtres ou portes ouvertes.

Et voilà, il fallait que je partage tout ça avec vous. Malheureusement, mes photos ne sont pas au top parce que j’ai cassé mon bon appareil photo au bout du 2ème jour de notre séjour. De plus, nous n’avons pas eu la chance d’avoir le soleil avec nous tous les jours. Il faisait chaud, mais souvent gris et brumeux et dans les montagnes on se retrouve vite avec la tête dans les nuages.

Dans le prochain épisode de nos aventures en Kabylie, après vous avoir montré ce qu’il y a de plus beau, je vous parlerai de l’envers du décor. J’ai préféré garder la partie « négative » de notre voyage pour la fin. J’aurais pu en rester là, mais ce que nous avons constaté nous a tellement « bouleversés » qu’il faut en parler pour peut-être faire changer les choses.

Je vous dis donc à très vite pour de nouvelles aventures et vous remercie encore de me suivre et de lire mes articles.

En attendant, voici encore quelques photos pour vous faire patienter.

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Une réflexion au sujet de « Le Djurdjura, sa faune et sa flore – Ma découverte de la Kabylie épisode 3 »

  1. On aimerait avoir une étude plus approfondie sur la faune en kabyle. On y voit presque plus les perdrix, les lièvres, les porcs-épics et autres espèces d’oiseaux. Pourquoi?

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