Risotto aux moules

Aujourd’hui, je vous propose une recette antigaspi où comment réutiliser les restes de la veille et en faire un nouveau bon plat qui va régaler tout le monde.

 Hier soir, au menu il y avait camembert rôti au four et pommes de terre rôties pour les hommes. Pour moi, c’était des moules à la marinière. Eh oui, j’adore ça moi les moules… j’en mangerais presque tous les jours arghhhhhhhhh…

 

 

Donc, vu que j’avais trop de moules pour moi toute seule, j’ai attendu qu’elles refroidissent, je les ai décortiquées et ai filtré leur jus de cuisson pour l’ajouter pendant la cuisson de mon risotto.

 

 

 

Voici donc ce qu’il vous faut pour réaliser cette recette :

350g de riz rond arborio
1 oignon
20cl de vin blanc
75cl de jus de cuisson des moules filtré ou de bouillon de poule
de l’huile d’olive
sel, poivre

Pour commencer, éplucher l’oignon et l’émincer.

Réchauffer le jus de cuisson ou préparer un bouillon de poule.

Faire fondre l’oignon dans un faitout avec l’huile d’olive en remuant. Quand il devient transparent, ajouter le riz dans le faitout et bien remuer jusqu’à ce qu’il devienne translucide et bien brillant (on dit à ce moment là que le riz est nacré).

Ajouter le vin blanc, remuer et laisser évaporer le liquide avant d’ajouter deux louches de bouillon bien chaud.

Toujours bien remuer en attendant que le riz absorbe tout le liquide avant d’en rajouter, louche par louche.

Répéter l’opération en comptant une vingtaine de minutes pour une cuisson complète du riz.

Enfin, ajouter les moules, remuer, laisser poser quelques minutes et à taaaaaaaaaaaaaaaaable !

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Gratin de chou fleur, pommes de terre, béchamel

Hello tout le monde,

quoi de mieux que de manger des légumes de saison? et si vous l’aimez, le chou fleur en fait partie.

Ce gratin est tellement savoureux qu’il se suffit à lui-même, mais il peut aussi très bien accompagner une viande de votre choix.

Voici la liste des ingrédients qu’il vous faudra pour réaliser la recette :

1 beau chou fleur
6 grosses pommes de terre
100 grammes d’emmental rapé
du parmesan
de la chapelure
sel, poivre

du beurre pour le plat à gratin

pour la béchamel, soit vous la faites avec 1 litre de lait et un roux spécial sauce blanche ou béchamel de chez maïzena en suivant les indications sur la boite (version la plus simple), soit vous réalisez une vraie béchamel avec :
1 litre de lait
100g de beurre
100g de farine
sel, poivre, muscade

Comme toujours, on rassemble tout ce qui est nécessaire à la recette avant de se lancer.

On beurre le plat à gratin.

On épluche les pommes de terre, on les lave bien et on les détaille en gros cubes.

Les mettre à cuire, départ à froid, dans un gros volume d’eau salée pendant une bonne dizaine de minutes.
Pendant que les pommes de terre commencent leur cuisson, on préchauffe le four à 240°, on lave le chou fleur et on le détaille en bouquets.
Au bout de 10 minutes, ajouter les bouquets de chou fleur aux pommes de terre en train de cuire et prolonger la cuisson 10 à 12 minutes également. Attention, les temps de cuisson sont approximatifs. L’idéal est que les légumes ne soient pas trop cuits donc penser à vérifier leur cuisson à l’aide d’un couteau.

Pendant que le chou fleur cuit, on commence à préparer la sauce béchamel soit comme indiqué sur la boîte maïzena en ajoutant du sel, du poivre et de la muscade, soit en réalisant une béchamel comme suit :

Faire fondre le beurre dans une casserole à feu moyen.
Ajouter les 100g de farine et bien remuer sans s’arrêter à l’aide d’un fouet.
On mouille avec le lait. Sel, poivre, muscade comme vous aimez et faire cuire sans cesser de remuer jusqu’à ce que la béchamel épaississe. Attention à ne pas faire brûler votre préparation.

En fin de cuisson de la béchamel, on ajoute l’emmental râpé dans la casserole en continuant à remuer. Gouter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire.

Il ne vous reste plus qu’à égoutter vos légumes s’ils sont cuits et à les répartir dans votre plat à gratin beurré.
Verser la sauce béchamel à l’emmental sur les légumes en la répartissant bien.
Saupoudrer enfin de parmesan et de chapelure.
Si vous n’aimez pas le parmesan, vous pouvez simplement rajouter de l’emmental râpé.

Dernière étape, on enfourne pour 12 à 15 minutes, puis servir dès la sortie du four.

A taaaaaaaaaaaaable !

Cuisses de poulet et petits légumes grillés au four

J’adore cuisiner et y passer des heures, mais j’adore aussi réaliser des plats où il n’y a rien à faire à part préparer les légumes et tout mettre à cuire avec de la viande dans le même plat dans le four.

Ce week-end j’ai donc préparé des cuisses de poulet grillées sur un lit de pommes de terres, de carottes et de tomates.

Voici la liste des ingrédients qui ont composé ma recette.

6 cuisses de poulet
6 grosses pommes de terre
3 carottes (ce qui restait dans mon frigo)
1 grosse tomate à farcir
2 gousses d’ail
du thym
2 feuilles de laurier
sel, poivre
huile d’olive
mélange malin pour volaille de chez Ducros

Préchauffer le four à 180° chaleur tournante.

Une fois que vous avez tous ces éléments, il vous suffit d’éplucher vos pommes de terre et de les détailler en très gros cubes, d’éplucher les carottes et les détailler en gros morceaux, découper la grosse tomate à farcir en 6 quartiers et tout déposer dans votre plat allant au four.

Verser un filet d’huile d’olive sur le tout et bien mélanger.
Saler, poivrer.

Placer les deux gousses d’ail aplaties avec un couteau dans le plat ainsi que les branches de thym et les deux feuilles de laurier.

Assaisonner les cuisses de poulet avec le mélange malin de chez Ducros pour volaille et les déposer sur les légumes.

Il ne vous reste plus qu’à mettre votre plat au four et laisser cuire pendant une heure.

Une fois tout bien cuit, vous n’avez plus qu’à mettre la table et à vous régaler, tout ça sans stress.

Bon appétit !

Moules marinières à ma façon

Puisque c’est la saison et surtout parce que j’adore ça, aujourd’hui je me suis fait (oui, rien que pour moi parce que mon chéri ne kiffe pas trop ça et il a donc eu droit à du poisson) des moules marinières. Et puis, vu les temps qui courent il faut se faire plaisir, non?

Il me restait un poireau et deux carottes dans le frigo, c’était aussi l’occasion de les utiliser.

Voici ma recette personnelle :

1,4kg de moules élevées en pleine mer
1 poireau
2 carottes
1 oignon jaune
1 gousse d’ail
1 noix de beurre
sel, poivre

Commencer par nettoyer les légumes.

Laver le poireau en le taillant dans la longueur pour bien laver entre toutes les feuilles, le sécher et le tailler en rondelles.

Eplucher et laver les carottes avant de les détailler en rondelles également.

Découper l’oignon en grosses rondelles.

Faire chauffer une noix de beurre dans un grand faitout, y déposer les légumes et les faire suer à feu vif pendant quelques minutes puis ajouter la gousse d’ail entière, éplulchée.

Saler (pas trop car les moules rendront du sel) et poivrer.

Couvrir avec un litre d’eau et laisser mijoter au moins pendant 30 minutes à couvert.

Pendant ce temps là, bien nettoyer les moules en les grattant avec un couteau sous l’eau froide et les réserver au frais. Eliminer systématiquement les moules cassées.

Pour être synchro (cuisson des frites et moules), si vous avez un chéri sympa et qui aime les frites, faites-lui éplucher les pommes de terre et s’occuper des frites ;o)

Il ne vous reste plus qu’à jeter les moules dans le grand faitout avec les légumes, bien remuer à plusieurs reprises et laisser cuire minimum 8 à 9 minutes.

Si vous aimez, vous pouvez aussi ajouter un verre de vin blanc pendant la cuisson de vos légumes, ajouter du céleri branche dans vos légumes à la place du poireau, de l’échalotte à la place de l’oignon, mettre une feuille de laurier, ajouter du persil à la fin de la cuisson… comme je dis toujours, faites comme vous aimez et vous ne serez jamais déçus ;o)

A taaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaable !!!!!

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Soupe de « passatine »

On cherche de plus en plus à réduire nos déchets. D’ailleurs, il existe tout un tas de recettes dans lesquelles on utilise ou réutilise des restes pour en faire d’autres plats tout aussi délicieux.

Aujourd’hui je vous présente une recette italienne de soupe aux « passatine » ou encore « passatelli » que j’ai préparée avec un reste de bouillon de poule dans lequel j’avais cuit une poule pour faire ma poule à la sauce blanche lors du Réveillon de Noël.

Les « passatine » sont simples à réaliser. Il suffit d’avoir du pain rassis, du parmesan, des oeufs et un peu de farine.

Pour 6 personnes il vous faudra :

3 oeufs
150g de chapelure que vous réaliserez avec votre pain rassis
80g de parmesan râpé
35g de farine

Dans un premier temps, mixer le pain bien sec pour obtenir une chapelure bien fine (ne pas hésiter à le sécher au four s’il n’est pas assez rassis). La mettre dans votre robot et la mélanger au parmesan, puis ajouter la farine et les œufs.

Laisser le temps au mélange d’absorber les œufs pendant quelques minutes et mélanger à nouveau pour obtenir une pâte d’une consistance plutôt lourde et condensée.

Lorsque cette consistance est obtenue, sortir la pâte du robot et la placer dans un « écrase-purée » ou bien utiliser une râpe à gros trous.

Porter le bouillon de poule à ébullition et venir presser ou râper la pâte par dessus, puis laisser cuire environ 8 minutes.

Il ne reste plus qu’à servir et vous régaler. Une fois dans les assiettes, vous pouvez parsemer de persil haché et de parmesan. Vous verrez, c’est un vrai délice.

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Pommes de terre Hasselback (à la suédoise)

Lors de la dernière foire Créativ à Luxexpo (Luxembourg) j’ai eu l’occasion de présenter le nouveau « Cutter Hasselback » de la marque Lekué sur le stand Coccoro de mon amie Dada qui a aussi sa boutique en ligne en Italie https://www.cocoroshop.it/

Ce « couteau » à 5 lames affutées comme des rasoirs, permet de tailler des tranches de pommes de terre (ou autres légumes/fruits comme les tomates, courgettes, aubergines, pommes, poires) d’épaisseur égale ce qui permet une cuisson homogène de la pomme de terre.

Vous allez me dire, mais on peut tout aussi bien détailler les pommes de terre à l’aide d’un simple couteau ! Evidemment qu’on peut le faire, d’ailleurs c’est comme ça que je le faisais avant, mais ça c’était avant que je fasse connaissance avec le cutter Hassleback ! Comme je l’ai dit avant, chaque tranche est d’épaisseur égale ce qui est difficile à faire avec un couteau car il faut être très régulière dans la découpe et le plus de ce couteau Hasselback, c’est qu’il n’y a aucun risque de couper la pomme de terre trop loin vu qu’il est conçu pour découper en laissant à peu près 5mm de marge pour que la pomme de terre reste entière et qu’elle s’ouvre à la cuisson sans craquer.

Avec ou sans cet ustensile, rien de plus simple que de faire des pommes de terre à la suédoise soit « nature » soit en utilisant par exemple des restes de fromage à raclette et de charcuterie.

Après avoir tranché vos pommes de terre, arrosez-les d’huile d’olive, salez, poivrez (utilisez les épices que vous aimez) et insérez une feuille de laurier dans chaque pomme de terre ou bien parsemez-les de feuilles de sauge hachées et enfournez dans un four préchauffé à 180° pendant 45 minutes.

Une fois les pommes de terre cuites, répartir du fromage (ce que vous avez sous la main dans votre frigo…. reblochon, fromage à raclette, mozzarella…) et/ou de la charcuterie (coppa, jambon cru, jambon cuit, pancetta…) entre les tranches et remettre au four pour 6 à 8 minutes.

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Une bonne salade verte en accompagnant et le tour est joué. Il ne reste plus qu’à vous régaler !

Bouillon de poule aux légumes et ses déclinaisons

Quand le froid revient, on a envie de chaleur et de plats bien réconfortants, alors aujourd’hui je vais vous expliquer comment vous préparer un bon bouillon de poule bien goûteux et quoi faire avec votre poule cuite.

Oui, vous allez me dire que ça fait plat de grands-mères, mais qu’est-ce que c’est bon les plats de grands-mères… et surtout vous allez voir, ça n’a rien de bien compliqué à faire. Il faut juste avoir un peu de temps.

Allez je vous explique.

Pour réaliser votre bouillon de poule aux légumes, il va vous falloir :

1 belle poule d’au moins 2kg (à commander d’avance chez votre boucher favori)
6 belles carottes
3 poireaux
2 oignons
2 branches de céleri
2 clous de girofle
1 bouquet garni avec du thym, du laurier et du persil
sel, poivre

La première chose à faire est de nettoyer, éplucher et détailler les légumes.

Donc on va commencer par laver, éplucher les carottes et les couper en deux ou trois (dans la longueur).

Fendre les poireaux et les laver bien soigneusement pour éviter de se retrouver avec du sable dans le potage.

Eplucher les oignons et les piquer avec un clou de girofle chacun.

Laver et découper en gros tronçons les branches de céleri.

Préparer le bouquet garni en ficelant ensemble du thym, du persil et une feuille de laurier.

Prendre un très grand faitout pour avoir assez de place car la poule et les légumes doivent entrer dedans.

Je disais donc… placer la poule, les légumes et le bouquet garni dans le grand faitout et recouvrir d’eau froide. Saler et poivrer puis couvrir avec le couvercle. Amener à ébullition, diminuer l’intensité du feu et laisser cuire pendant au moins deux heures.

Vous allez sentir rapidement les bonnes odeurs qui se répandent dans votre cuisine.

Une fois le temps de cuisson arrivé à son terme, goûter le bouillon et ajuster l’assaisonnement si nécessaire.

Egoutter la poule et la réserver dans un plat.

Retirer les légumes et les réserver également dans un plat.

Filtrer le bouillon au travers d’un chinois très fin. Mettre 1 litre de coté et mettre le reste au frais jusqu’au lendemain (je vous expliquerai pourquoi plus tard dans la recette).

 

 

 

Quand votre poule a un peu refroidi, commencer à la déshabiller… c’est-à-dire lui retirer sa peau, la découper et dépiauter (faire des petits lambeaux de viande)  toute la viande avec les doigts et à nouveau réserver.

 

 

 

Maintenant, je vais vous expliquer comment faire une poule à la sauce blanche comme on mangeait souvent le dimanche chez ma grand-mère. Pour cela, il va vous falloir :

100g de beurre
100g de farine
1 jus de citron
1 L de bouillon de poule

Dans un autre faitout, faire fondre et chauffer le beurre. Quand il est fondu et bien chaud, y jeter la farine d’un coup et laisser « blondir » sans laisser brûler en remuant sans cesse.

Ajouter le bouillon toujours chaud petit à petit à l’aide d’une louche toujours sans cesser de remuer. Ajuster avec plus ou moins de bouillon selon la consistance que vous désirez (plus ou moins épaisse) pour votre sauce puis ajouter le jus de citron. Comme d’habitude, goûter pour ajuster ou pas l’assaisonnement à votre goût.

 

 

Quand vous jugez que votre sauce est prête, il ne vous reste plus qu’à y ajouter les petits morceaux de viande de la poule et à bien remuer le tout.

Après, soit vous servez votre poule à la sauce blanche simplement avec un bon riz bien tendre, soit vous la servez dans un vol au vent en pâte feuilletée accompagnée de frites comme souvent on le fait en Belgique ou de riz. N’oubliez pas que vous avez réserver vos légumes que vous pouvez maintenant ajouter à votre plat.

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Et maintenant, vous allez me dire, mais qu’est-ce qu’on fait avec le bouillon de poule.

Alors, le bouillon, après une nuit au frigo, vous allez voir que le gras est figé. Il vous suffit maintenant de la dégraisser en retirant tout ce qui est figé.

Vous le remettez à chauffer et une fois à ébullition vous y ajoutez des petites pâtes (petits plombs, cheveux d’anges ou autres) et les cuisez selon le temps indiqué sur le paquet.

Une fois le temps de cuisson écoulé, éteindre le feu et laisser poser quelques minutes puis vous pouvez servir votre bouillon de poule dans des bols et le déguster. S’il vous reste des carottes cuites, vous pouvez les ajouter à votre bol de soupe. Mon beau-frère, lui, y ajoute en plus un peu de moutarde.

Voilà, vous voyez que finalement il n’y a rien de compliqué à bien manger et à régaler toute la famille.

Linguine alle vongole (aux coques)

J’adore les manger, mais je n’en n’avais jamais encore fait jusqu’ici. Pour moi, c’est LE plat de pâtes italien par excellence.

En Italie, à la carte, on le trouve souvent en « primo piate », c’est-à-dire après l’entrée. Il s’agit d’un plat d’apparence très simple qui ne nécessite que très peu d’ingrédients. Cependant, pour la réussite de la recette, il faut choisir les meilleurs ingrédients… des pâtes de très bonne qualité, des coquillages très frais et il faut surtout réussir les différentes cuissons (pâtes, coquillages) et obtenir un assaisonnement maîtrisé pour que le plat soit savoureux.

Quand les « linguine alle vongole » sont bien préparés, c’est un délice plein de saveurs… si on ferme les yeux, en les dégustant, on s’imagine au bord de la mer, on sent le soleil couchant nous caresser la peau, on voit les plages de sable fin italiennes, on voyage…..

Pour revenir sur terre, évidemment, en France, on ne trouve pas facilement des « vongole » alors on se tourne vers des palourdes qui leur ressemblent beaucoup même si la chair des vraies « vongole » est plus tendre et leur coque plus fine.

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Ingrédient pour 2 personnes

  • 600g de vongole veraci (si vous en trouvez) sinon à défaut de palourdes
  • 300gr de linguine (je prends des Barilla)
  • une gousse d’ail
  • un bouquet de persil
  • un verre de vin blanc sec
  • huile d’olive
  • poivre

Ce qui est sympa avec cette recette, c’est qu’on peut la préparer à l’avance.

Commencer par retirer tous les coquillages cassés. Ensuite on lave bien les palourdes en les rinçant dans plusieurs eaux, puis on les laisse tremper une petite heure.

Faire cuire les pâtes al dente dans une grande quantité d’eau. Les pâtes finiront de cuire avec les vongole. Il ne faut donc pas trop les cuire (arrêter la cuison 2 à 3 minutes avant le temps indiqué sur le paquet) et les passer sous l’eau froide pour stopper la cuisson.

Arroser les pâtes avec un filet d’huile d’olive, bien mélanger et réserver.

Egoutter les palourdes et les faire sauter dans 5 cuillères à soupe d’huile d’olive, à feu très vif.

Bien remuer et enrober les palourdes d’huile, ajouter le vin blanc, la gousse d’ail hachée, poivrer généreusement (surtout ne pas ajouter de sel car les palourdes sont très iodées et rendront du sel à la cuisson). Personnellement, j’aime bien ce qui est relevé et j’ajoute en plus un peu de piment d’espelette.

Stopper la cuisson au bout de 5 minutes et égoutter les vongole en prenant soin de récupérer le jus de cuisson en le filtrant finement car les palourdes peuvent rendre un peu de sable à la cuisson. Réserver les palourdes et le jus de cuisson séparement.

Voilà, tout est prêt !

Quelques minutes avant de servir, prendre une très grande sauteuse et y réchauffer le jus à feu vif et le faire réduire deux ou trois minutes.

Rajouter les vongole et les linguine et bien mélanger. Couvrir et laisser chauffer quelques minutes en prenant soin de remuer régulièrement.

Parsemer de persil ciselé et servir sans attendre accompagné d’un bon vin blanc fruité et frais.

Régalez-vous !

Ragoût de boeuf, carottes et pommes de terre

Allez, soyons fous… encore une recette aujourd’hui… Il fait super froid ces derniers temps et quoi de mieux qu’un bon plat mijoté pour se réchauffer de l’intérieur?

Bon d’accord, ce n’est pas un plat rapide à faire qu’on peut se décider à faire à la dernière minutes, mais ça reste un plat qui cuit tout seul sans qu’on soit obligé de rester devant et en plus il plaît à tout le monde.

Pour 6 personnes :

1,5kg de viande de boeuf (pour bourguignon)
1 oignon
4 carottes
2,5kg de pommes de terre Charlotte (à la maison j’ai des patators, ils adorent ça donc je mets la dose mdrrrrrrrrr)
4 càs de farine
une petite boîte de concentré de tomate
un bouquet garni
sel, poivre, paprika, piment doux
1,5 litre de bouillon de boeuf

Réalisation

Si vos morceaux de viande sont trop gros, n’hésitez pas à les recouper (en morceaux de 2x2cm par exemple).

Mettre un peu d’huile d’olive et de beurre dans le fond de votre casserole et y mettre la viande à rissoler quelques minutes. Il faut qu’elle colore un peu.

Pendant ce temps-là, émincer l’oignon, éplucher les carottes et les couper en rondelles.

Une fois les morceaux de viande légèrement colorés, les réserver avec leur jus de cuisson.

Rajouter un peu d’huile d’olive et de beurre dans la casserole et y faire fondre l’oignon émincé, puis ajouter les carottes et les faire suer quelques minutes en remuant.

Remettre la viande et son jus dans la casserole . Parsemer de farine puis mélanger à nouveau pour bien incorporer la farine aux ingrédients.

Saler (moi j’utilise de la fleur de sel), poivrer, ajouter le bouillon, le concentré de tomate, le bouquet garni (laurier et thym). Selon vos goûts, vous pouvez rajouter du paprika et du piment doux qui vont relever le plat.

Remuer, amener le tout a ébullition puis baisser le feu, couvrir et laisser mijoter pendant minimum 1h30.

Profitez-en pour éplucher vos pommes de terre, les découper en gros morceaux et les réserver dans l’eau froide.

Si vous avez l’occasion de passer devant votre casserole pendant le temps de cuisson, il n’est pas interdit de touiller votre ragoût au passage.

Au bout d’une heure trente, il est temps d’ajouter les pommes de terre à votre ragoût. Si nécessaire n’hésitez pas à rajouter un peu d’eau car les pommes de terre doivent être recouvertes de liquide pour bien cuire.

Remuer et laisser à nouveau cuire pendant au moins 40 minutes pour que vos pommes de terre soient bien fondantes.  Et, comme je dis toujours, goûtez votre plat et ajuster l’assaisonnement si nécessaire.

Il ne vous reste plus qu’à vous régaler.

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Recette kabyle de la soupe aux haricots blancs (Loubia)

Ceux qui me connaissent le savent…, mon petit mari, depuis 27 ans déjà, est d’origine kabyle.

La Kabylie est une région située dans le Nord de l’Algérie située à l’est d’Alger. Une terre de montagnes, densément peuplée, dont la population est de culture et de traditions berbères.

Aujourd’hui, afin de lui rappeler des souvenirs d’enfance, j’ai décidé de lui faire une recette de Loubia algérienne, qui est un plat de saison bien réconfortant. C’est une sorte de soupe de haricots blancs dont il existe autant de recettes que de cuisinières. Certaines la font à la viande (agneau, veau, poulet ou boeuf), ou sans pour une version végétarienne, d’autres y ajoutent des carottes et des pommes de terre, plus ou moins de piment selon les goûts, mais ce qui est sur et certain, c’est que c’est un plat qui doit mijoter au minimum 1h30 à feu très doux après que les haricots blancs aient été trempés dans l’eau au préalable au moins pendant une nuit.

Ce soir, j’ai donc réalisé une Loubia à la viande. Voici les ingrédients dont vous aurez besoin pour 4 personnes:

3 à 4 gousses d’ail
1 càs de paprika
une pincée de cumin (facultatif)
du piment (fort ou pas)
de l’huile d’olive
500g de haricots blancs trempés depuis la veille au soir
4 morceaux d’osso bucco de veau (rouelle)
1 grosse boîte de tomates concassées
sel et poivre

au moment de servir
1 jus de citron et du persil ou de la coriandre

Préparation

Peler et éplucher les gousses d’ail puis les presser dans une cocotte. Y ajouter le paprika, le piment (j’ai utilisé du piment doux en poudre), le cumin si vous aimez et de l’huile d’olive et mettre à chauffer.

Ajouter les morceaux de viande et faire revenir le tout pendant quelques minutes.

Verser les tomates concassées, mélanger et laisser revenir encore quelques minutes, puis ajouter les haricots blancs égouttés.

Couvrir avec de l’eau et porter à ébullition. Après, il suffit de baisser le feu et de laisser mijoter à feu très doux au moins pendant 1h30 à 2h en remuant de temps à autre et en ajoutant de l’eau si nécessaire.

Saler et poivrer en milieu de cuisson et rectifier avant de servir.

Après 1h30 à 2h de cuisson votre viande et vos haricots seront bien tendres et fondants en bouche.

Au moment de servir, pour ceux qui aiment, il est possible d’ajouter un peu de jus de citron et de parsemer le plat avec du persil ou de la coriandre hachés. D’autres ajouteront encore un filet d’huile d’olive bien fruitée.

Pour moi c’était une première car je n’avais encore jamais ni mangé ni cuisiné ce plat et je peux vous assurer qu’on s’est régalé.