Bouillon de poule aux légumes et ses déclinaisons

Quand le froid revient, on a envie de chaleur et de plats bien réconfortants, alors aujourd’hui je vais vous expliquer comment vous préparer un bon bouillon de poule bien goûteux et quoi faire avec votre poule cuite.

Oui, vous allez me dire que ça fait plat de grands-mères, mais qu’est-ce que c’est bon les plats de grands-mères… et surtout vous allez voir, ça n’a rien de bien compliqué à faire. Il faut juste avoir un peu de temps.

Allez je vous explique.

Pour réaliser votre bouillon de poule aux légumes, il va vous falloir :

1 belle poule d’au moins 2kg (à commander d’avance chez votre boucher favori)
6 belles carottes
3 poireaux
2 oignons
2 branches de céleri
2 clous de girofle
1 bouquet garni avec du thym, du laurier et du persil
sel, poivre

La première chose à faire est de nettoyer, éplucher et détailler les légumes.

Donc on va commencer par laver, éplucher les carottes et les couper en deux ou trois (dans la longueur).

Fendre les poireaux et les laver bien soigneusement pour éviter de se retrouver avec du sable dans le potage.

Eplucher les oignons et les piquer avec un clou de girofle chacun.

Laver et découper en gros tronçons les branches de céleri.

Préparer le bouquet garni en ficelant ensemble du thym, du persil et une feuille de laurier.

Prendre un très grand faitout pour avoir assez de place car la poule et les légumes doivent entrer dedans.

Je disais donc… placer la poule, les légumes et le bouquet garni dans le grand faitout et recouvrir d’eau froide. Saler et poivrer puis couvrir avec le couvercle. Amener à ébullition, diminuer l’intensité du feu et laisser cuire pendant au moins deux heures.

Vous allez sentir rapidement les bonnes odeurs qui se répandent dans votre cuisine.

Une fois le temps de cuisson arrivé à son terme, goûter le bouillon et ajuster l’assaisonnement si nécessaire.

Egoutter la poule et la réserver dans un plat.

Retirer les légumes et les réserver également dans un plat.

Filtrer le bouillon au travers d’un chinois très fin. Mettre 1 litre de coté et mettre le reste au frais jusqu’au lendemain (je vous expliquerai pourquoi plus tard dans la recette).

 

 

 

Quand votre poule a un peu refroidi, commencer à la déshabiller… c’est-à-dire lui retirer sa peau, la découper et dépiauter (faire des petits lambeaux de viande)  toute la viande avec les doigts et à nouveau réserver.

 

 

 

Maintenant, je vais vous expliquer comment faire une poule à la sauce blanche comme on mangeait souvent le dimanche chez ma grand-mère. Pour cela, il va vous falloir :

100g de beurre
100g de farine
1 jus de citron
1 L de bouillon de poule

Dans un autre faitout, faire fondre et chauffer le beurre. Quand il est fondu et bien chaud, y jeter la farine d’un coup et laisser « blondir » sans laisser brûler en remuant sans cesse.

Ajouter le bouillon toujours chaud petit à petit à l’aide d’une louche toujours sans cesser de remuer. Ajuster avec plus ou moins de bouillon selon la consistance que vous désirez (plus ou moins épaisse) pour votre sauce puis ajouter le jus de citron. Comme d’habitude, goûter pour ajuster ou pas l’assaisonnement à votre goût.

 

 

Quand vous jugez que votre sauce est prête, il ne vous reste plus qu’à y ajouter les petits morceaux de viande de la poule et à bien remuer le tout.

Après, soit vous servez votre poule à la sauce blanche simplement avec un bon riz bien tendre, soit vous la servez dans un vol au vent en pâte feuilletée accompagnée de frites comme souvent on le fait en Belgique ou de riz. N’oubliez pas que vous avez réserver vos légumes que vous pouvez maintenant ajouter à votre plat.

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Et maintenant, vous allez me dire, mais qu’est-ce qu’on fait avec le bouillon de poule.

Alors, le bouillon, après une nuit au frigo, vous allez voir que le gras est figé. Il vous suffit maintenant de la dégraisser en retirant tout ce qui est figé.

Vous le remettez à chauffer et une fois à ébullition vous y ajoutez des petites pâtes (petits plombs, cheveux d’anges ou autres) et les cuisez selon le temps indiqué sur le paquet.

Une fois le temps de cuisson écoulé, éteindre le feu et laisser poser quelques minutes puis vous pouvez servir votre bouillon de poule dans des bols et le déguster. S’il vous reste des carottes cuites, vous pouvez les ajouter à votre bol de soupe. Mon beau-frère, lui, y ajoute en plus un peu de moutarde.

Voilà, vous voyez que finalement il n’y a rien de compliqué à bien manger et à régaler toute la famille.

Festival des Influenceurs Culinaires à Paris

Et voilà, cette année, enfin, j’ai pu y aller et je ne le regrette pas une seconde pour plein de raisons que je vais vous raconter ci-dessous.

 

 

Tout d’abord, j’y ai retrouvé plein de candidates de la saison 2 des rois du gâteau à laquelle j’ai participé, dont deux amies :  Leslie alias Maman sucrée https://www.facebook.com/MamanSucree/
et Rizou alias https://www.facebook.com/shayness.mos en compagnie desquelles j’ai passé la journée et arpenté les divers stands présents pour le Festival.

D’ailleurs, le Festival se déroulant dans l’espace Claquesin à Malakoff, ça nous a rappelé de supers souvenirs… dire que ça va bientôt faire un an que nous y avons tourné l’émission des Rois du gâteau saison 2 et que nous nous y sommes rencontrées pour la première fois en vrai comme on dit. En plus, même Camille, le roi du casting, alias Camille Grieco Pro https://www.facebook.com/profile.php?id=100006814901772 était là lui aussi pour recruter les futurs candidats de la prochaine saison des rois du gâteau.

Pour en revenir à nos moutons, hier avait donc lieu la 4ème édition du Festival des Influenceurs culinaires organisée par la plateforme d’animations culinaires MySaveur. Une réelle occasion de rencontrer, entre autres, en direct les marques à la recherche de blogueurs intéressés par différents partenariats, mais aussi de croiser et d’échanger avec d’autres influenceurs bien connus, de pouvoir discuter avec les participants de la saison en cours du Meilleur pâtissier, de prendre des photos avec Mercotte, le chef Gregory Cohen, etc

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Une journée riche en rencontres, partages, échanges, nouveaux liens créés et coups de coeur et aussi en jolies perspectives. Dommage qu’il n’y en ai qu’une par an. Expérience à refaire et je resigne les yeux fermé pour l’année prochaine saison.

Pour patienter, encore quelques photos souvenirs de cette belle journée qui a passé très vite et un grand merci entre autres à Silikomart https://www.silikomart.com/home_silikomart_fr.html , Café Royal https://www.cafe-royal.com/fr-fr/?gclid=EAIaIQobChMIyoD0-abN3gIVifhRCh1EcANUEAAYASAAEgJSZPD_BwE, Oscar https://oscar.kiwi/fr/notre-gamme-de-produits/, Terra Delyssa http://terradelyssa.fr/gamme/huile-olive-vierge-extra, De Buyer https://www.debuyer.com/, Aubecq https://www.aubecq.fr/

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Bientôt les fêtes de fin d’année

Hello tout le monde,

on est à quelques semaines à peine des fêtes de fin d’année. Est-ce que comme moi vous avez l’impression que plus on vieillit plus le temps passe vite?

Je n’ai pas vu cette année passer.

Pour changer, j’ai plein d’articles et de recettes en attente d’être rédigés, mais pour cela il faut du temps et du temps j’en manque… la preuve, je ne suis même pas allée au Salon du chocolat cette année (arghhhhhhhhhhh…).

Par contre, ce samedi, il y a un salon que je ne raterais pour rien au monde, c’est le festival des influenceurs culinaires. Depuis le temps que je veux y aller, cette année ça y est, j’ai mon invitation, mes tickets de tgv et j’y retrouve des copines de l’émission Les Rois du gâteau saison 2. Tout est organisé, planifié, il n’y a plus qu’à comme on dit. Yesssssssssssss!!!!! Hâte d’y être et comme d’habitude, je ne manquerai pas de partager tout ça avec vous.. photos et tout et tout…

Après, c’est promis, j’écrirai mon dernier article sur ma découverte de la Kabylie, en décembre, je vous proposerai des menus de Noël et partagerai les menus d’autres amies blogueuses car nous sommes en train d’y travailler ensemble pour vous proposer tout un tas de bonnes idées pour les fêtes.

En attendant, je vous mets ici un lien http://www.alexetalex.com/dossiers-fruites/infographie/calendrier-fruits-legumes-saison/  que vous pourrez aller visiter et grâce auquel vous saurez quels légumes ou fruits de saison vous pouvez consommer. Comme vous le savez, la planète a besoin qu’on la préserve, alors arrêtons de vouloir manger des fraises en hiver et essayons de consommer plus responsable.

Je vous dis donc à très vite pour de nouvelles histoires et recettes. Prenez bien soin de vous et des gens qui comptent pour vous.

Le Djurdjura, sa faune et sa flore – Ma découverte de la Kabylie épisode 3

Coucou, me revoilà avec mes aventures kabyles. Comme annoncé dans le précédent épisode, je dois vous raconter maintenant ce que l’on rencontre quand on se promène dans les montagnes du Djurdjura.

Alors pour commencer, comme je vous l’ai déjà dit, la Kabylie est une région principalement montagneuse située dans le Nord de l’Algérie et, pour être plus précise, à l’Est d’Alger.

Cette terre de montagnes densément peuplée est entourée de plaines littorales à l’Ouest et à l’Est, la Méditerranée se trouve au Nord et on retrouve les Hauts Plateaux au Sud.

Il y existe une biodiversité très variée protégée par plusieurs parcs nationaux comme à Tikjda ou à Tala Guilef. Pour se rendre dans ces magnifiques endroits, encore restés sauvages car protégés, il faut emprunter des routes parfois très difficiles, remplies de  nids de poules plus ou moins énormes et où il est aussi possible de se prendre un rocher sur la tête en passant et de partager les routes avec certains animaux.

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Tikjda et Tala Guilef sont également de très belles stations de ski en cours de rénovation. Celle de Tala Guilef est malheureusement inaccessible pour le moment, car l’Etat y effectue des travaux importants de rénovation et le site est gardé par l’armée. Les paysages traversés, pour se rendre dans ses deux stations sont magnifiques avec des reliefs escarpés rocheux mais également arborés avec au moins 350 espèces d’arbres (dont des cédraies magnifiques) et plantes (dont 90 espèces reconnues pour leurs vertus médicinales) qui participent à la formation de ces paysages féériques.

En ce qui concerne Tikjda, bien que la station soit elle aussi en cours de rénovation, nous avons pu nous y rendre et y déjeuner sur place dans le restaurant de la station qui est située à près de 1500m d’altitude.

 

 

Station de Tikjda

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Pour y arriver, les paysages spectaculaires dus à la nature des roches en crêtes dentelées, en pitons aigus et en murailles gigantesques avec des flancs parfois très abrupts défilent.

Tout comme pour aller à Tala Guilef, on traverse également des cédraies et autres forêts de chênes, érables, peupliers, mélèzes…

Tikjda offre un magnifique point de vue sur les sommets phares du Djurdjura avec par endroit de la montagne nue aux paysages lunaires, des plaines traversées par des sentiers pastoraux qui permettent de se rendre d’un massif à l’autre, des crêtes piquetées mais aussi de nombreux bassins naturels qui alimentent les innombrables sources d’eau qui coulent continuellement, alimentées par les « neiges et glaces éternelles » des sommets les plus hauts.

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Après vous avoir décrit tous ces magnifiques paysages, il faut maintenant que je vous raconte la surprise que j’ai eue au détour d’un virage en attaquant la montagne… Achour m’avait vaguement parlé des singes qui lançaient parfois des cailloux sur eux quand ils allaient jouer en montagne avec ses camarades d’école buissonnière … et bien, moi aussi je les ai rencontrés, mais je vous rassure tout de suite, on a pas eu le droit aux cailloux mdrrrrr…

En fait, on les croise partout sur les routes de montagne, au bord et au milieu des routes, dans les arbres. La plupart sont « peureux » et s’éloignent si on sort de la voiture mais certains d’entre eux par contre s’approchent parce qu’ils sont curieux mais aussi parce que les gens qui passent ont pris la très mauvaise habitude de leur donner de la nourriture qui ne leur convient pas forcément.

Les mâles sont les plus imposants (en taille et en poids) et les femelles, plus petites, portent leurs petits sur leur dos ou sous leur ventre. Ils font partie de la famille des macaques de Barbarie, également appelés « magots » ou macaque berbère.

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Quand on se promène à pieds, alors qu’on se croit seuls, qu’on entend aucun bruit, il suffit souvent de lever les yeux pour les voir assis dans les arbres en train de nous surveiller. Etant donné que leur habitat naturel est de plus en plus restreint en raison des constructions massives qui les obligent à monter de plus en plus haut en montagne, en fin de journée et en soirée, ils descendent parfois jusque dans les villages pour chercher de la nourriture et entrent parfois dans les maisons en retirant les tuiles sur les toits ou tout simplement par les fenêtres ou portes ouvertes.

Et voilà, il fallait que je partage tout ça avec vous. Malheureusement, mes photos ne sont pas au top parce que j’ai cassé mon bon appareil photo au bout du 2ème jour de notre séjour. De plus, nous n’avons pas eu la chance d’avoir le soleil avec nous tous les jours. Il faisait chaud, mais souvent gris et brumeux et dans les montagnes on se retrouve vite avec la tête dans les nuages.

Dans le prochain épisode de nos aventures en Kabylie, après vous avoir montré ce qu’il y a de plus beau, je vous parlerai de l’envers du décor. J’ai préféré garder la partie « négative » de notre voyage pour la fin. J’aurais pu en rester là, mais ce que nous avons constaté nous a tellement « bouleversés » qu’il faut en parler pour peut-être faire changer les choses.

Je vous dis donc à très vite pour de nouvelles aventures et vous remercie encore de me suivre et de lire mes articles.

En attendant, voici encore quelques photos pour vous faire patienter.

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La vie au bled… – Découverte de la Kabylie, partie 2

Comme je vous l’ai promis dans le premier épisode de ma découverte de la Kabylie, voici un nouvel épisode de nos « aventures ».

Le soir de notre arrivée, après notre journée de voyage plutôt fatigante (lever à 4h, décollage à 7h45, arrivée à Alger à 8h05 (décalage horaire = – 1h), recherche de notre loueur de voiture, passage par Tizi Ouzou pour signature du contrat de location de véhicule, puis reprise de la route vers Aït Djemaa et arrivée enfin à 17h30), nous avons été invités à manger le couscous de bienvenue chez Ouardhia et sa famille.

Inutile de vous dire qu’il était excellent.

Après ce long voyage et toutes ces belles émotions, il est enfin temps d’aller se coucher et tenter de récupérer un peu pour être en forme le lendemain.

Par contre pour récupérer, il aurait fallu qu’il n’y ait pas de méga tempête de vent et le déluge à partir de 1h du matin, ce qui nous a réveillé en sursaut car toutes les fenêtres et volets étaient ouverts. Ensuite, c’était sans compter ensuite sur les chacals à 5h du matin qui sont sortis, malins comme ils sont, après le déluge. Pour quelqu’un qui n’est pas habitué à les entendre, je vous assure que c’est plutôt surprenant et même un peu flippant au début, après on s’y fait et on se laisse bercer par leurs cris.

Après une première nuit tumultueuse, il était temps de se lever pour aller ensuite faire quelques courses et découvrir les environs. Nous avons rempli le coffre de la voiture avec des légumes frais (poivrons, tomates, oignons, pommes de terre…) et autres basiques (lait, beurre, yaourts, pain, fromage, farine, oeufs, sucre…) plus un poulet grillé pour manger rapidement à midi pour une somme qui pour nous est dérisoire quand on fait la conversion.

Pour 1kg de poivrons + 1kg de tomates + 1kg d’oignons + 1 kg de pommes de terre, nous avons réglé 270 dinars algériens ce qui revient à 1,35 euros. Le (très) gros poulet grillé nous a coûté 400 dinars, c’est-à-dire l’équivalent de 2 euros. Pour deux baguettes de pain, 20 dinars algériens = 10 cts d’euros. Evidemment, même si cela nous paraît dérisoire, il faut savoir que le salaire moyen en Algérie est de plus ou moins 200 euros et que donc le coût de la vie est aligné sur les salaires.

Il faut aussi savoir que les grandes surfaces n’existent pas, en tous cas dans les petits villages. Il y a des petites échoppes partout ainsi que des marchands ambulants, le long des routes, qui vendent leurs légumes, leurs fruits et même des sardines fraîches pêchées tôt le matin. Il existe deux sortes de boucheries. Les boucheries de viandes rouges et les boucheries de viandes blanches. Au contraire de chez nous, bien qu’ils sont reculés en pleine montagne et à minimum une heure de route de la première grande ville, tous les villages ont leurs boulangeries, boucheries, épiceries, quincailleries et autres. Il n’est donc pas obligatoire d’avoir un véhicule pour aller faire ses courses et trouver tout le nécessaire pour vivre.

Après avoir rangé nos courses et dégusté notre délicieux poulet rôti, Achour a voulu me montrer là où il allait jouer ou faire l’école buissonnière quand il était enfant, Iva Thissene. C’est aussi là où se trouve la fontaine d’eau de source qui arrive directement de la montagne et où tout le monde se rend pour remplir bidons et bouteilles pour leur consommation personnelle. D’ailleurs, au sujet de l’eau, …

Les villages Kabyles ne sont pas raccordés à l’eau courante distribuée et n’ont donc pas de compteurs d’eau. Par contre, chaque village est raccordé à un château d’eau construit par les habitants et géré par eux-mêmes. L’eau vient directement de la montagne et est distribuée à heures fixes, chaque village à son tour, pendant 30 minutes à 1h par jour toutes les 48h en septembre.

L’eau provenant de la fonte des neiges des sommets du Djurdjura, les périodes les plus difficiles sont l’été et en particulier le mois de septembre où il y a une réelle pénurie d’eau d’où une distribution seulement toutes les 48h pour que tout le monde puisse en bénéficier. Le reste de l’année (surtout en hiver et au printemps), l’eau est là toute la journée sans compter. Il n’empêche que c’est une sacrée organisation et que ça fait partie des nombreuses tâches allouées aux femmes kabyles. Il faut être à la maison à l’heure fatidique pour faire le plein des citernes d’eau pour les lessives, la cuisine, le ménage, les douches et les bouteilles d’eau pour boire. C’est là aussi qu’on se rend compte à quel point l’eau est précieuse et que chez nous on la gaspille sans y faire attention puisqu’elle coule sans fin à nos robinets alors qu’elle est loin d’être intarissable. Une vraie prise de conscience en ce qui me concerne.

Je ne peux pas vous raconter la vie au bled sans vous parler de la vie de la femme au bled. Des femmes fortes, que j’admire, qui n’arrêtent pas une minute du matin au soir et qui se chargent de tout.

Le jour à peine levé, elles sont déjà en route, en cuisine, dans les jardins, s’occupent des enfants, font les courses, le ménage, cueillent les fruits, récoltent les légumes,  portent des bidons d’eau, leurs enfants, des bottes de paille… Des femmes qui sortent rarement voire pas du tout de leurs villages, qui parfois marchent des heures pour se rendre en montagne pour y traire les chèvres et les brebis et qui redescendent avec les bidons de lait sur leur dos pour le vendre dans les échoppes. J’ai eu la chance de pouvoir discuter avec plusieurs d’entre elles qui m’ont un peu raconté tout ce qu’elles font avec le sourire et une bonne humeur sans pareille. Des femmes positives pleines de peps et qui m’ont profondément émues.

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Celle qui m’a le plus touché, est la doyenne du village de Achour, qu’il a connu quand il était enfant et qui aujourd’hui a 105 ans. Elle a passé sa vie entière dans son village, survécu à la misère, la guerre et est encore bien portante malgré qu’elle soit tombée il y a quelques mois et qu’elle se soit fracturé le col du fémur. Le chirurgien qui l’a opérée malgré son grand âge a dit à sa famille qu’elle avait un coeur de 20 ans. Depuis elle remarche en s’aidant d’une canne mais elle garde le moral, reste active et a encore l’esprit bien vif. Je vous la présente, elle est trop mignonne, elle s’appelle Thallirate.

Et voilà, j’ai encore tout plein d’autres choses à vous raconter… la prochaine fois, je vous parlerai du Djurdjura et des rencontres que nous avons faites au cours de nos promenades.

J’espère que mon article vous a plu et que vous prenez autant de plaisir à le lire que j’en ai à l’écrire.

Merci d’être là et de me suivre.

Ma découverte de la Kabylie en Algérie – 1ère partie

Et voilà, je vous en avais vaguement parlé il y a quelques semaines… me voilà de retour de mon voyage en Algérie avec mon chéri.

Pour celles et ceux qui ne le savent pas, il est né là-bas, plus précisément à Aït Djemaa en Kabylie, et y a vécu quasiment les dix premières années de sa vie seul avec sa mère chez ses grands-parents paternels avant de rejoindre son père en France.

Au cours de son enfance, il y a traversé des années très difficiles (guerre d’Algérie, manque de nourriture, maladies, conditions de vie très difficiles…) et n’en garde pas que de bons souvenirs, mais c’est son pays, ses racines et j’avais envie d’aller les découvrir avec lui. Au bout de 33 ans que l’on se connaît il était enfin temps, même si nous avons plusieurs fois eu l’intention d’y aller, mais que nous avons été stoppés par les aléas de la vie, par certains événements qui se passaient là-bas, le manque de sécurité, etc.

Pour tout vous dire, je crois qu’il était plus stressé que moi par ce voyage. Il avait sans doute peur de ma réaction, peur que ça ne me plaise pas, mais il avait aussi, je pense, peur de certains de ses souvenirs…

Il faut que vous sachiez quand même qu’une fois de plus, notre voyage a failli tomber à l’eau à cause de l’épidémie de choléra qui s’est déclarée cet été.

Les billets d’avion avec Aigle Azur étaient pris, les congés posés, alors zut, choléra ou pas, on est partis.

Allez, venez, je vous raconte tout…. installez-vous bien, je vous préviens, ça risque d’être un peu long mais je crois que ça va vous plaire.

La première étape de notre voyage a consisté à nous rendre en voiture à Marseille, chez ma soeur, et y passer la nuit pour prendre l’avion le lendemain matin au départ de Marignane en direction d’Alger. Pour nous rendre en Kabylie, nous avions réservé une voiture de location qui devait nous attendre à notre arrivée à Alger.

Après un vol d’une heure tout juste, nous voilà enfin sur le territoire algérien. Une heure à peu près plus tard encore, après les passages en douane, contrôle de mon visa et récupération des bagages, nous nous dirigeons vers la sortie espérant trouver notre loueur de voiture qui devait nous y attendre avec une pancarte.

Et là, personne… enfin si, du monde, mais personne pour nous.. je me dis, keep cool, reste zen.. on va appeler et on va le trouver.. c’était sans compter qu’une fois arrivés en Algérie, mon réseau français ne fonctionnait plus. Donc, première chose à faire, faire la queue pour changer un peu d’euros en dinars algériens puis faire à nouveau la queue pour acheter une carte téléphonique algérienne. Une fois armée de la bonne carte, j’ai pu joindre notre loueur qui n’était pas très loin et on s’est finalement retrouvés et avons pu prendre la voiture et nous mettre en route.

D’Alger à Aït Djemaa, il y a un peu plus de 120km, ce qui signifie, vu le trafic, l’état des routes et toutes les collines à monter et redescendre, au moins 2h de route encore avant d’arriver.

D’Alger à Tizi Ouzou, on roule sur une voie rapide et le paysage n’est pas extraordinaire. On aperçoit les montagnes au loin, au bord des routes il y a partout des marchands ambulants qui vendent leurs légumes, leurs fruits. La conduite des algériens est un peu (pour ne pas dire beaucoup) anarchique. C’est le premier qui passe qui a la priorité sur les autres à grand renfort de coups de klaxons… ça fait partie du folklore… Les voies ne sont pas tracées sur la route, donc parfois on se retrouve à 4 véhicules les uns à cotés des autres sur un espace où normalement il ne devrait y en avoir que 2, mais on se serre, on s’infiltre, pas de stress, tout va bien… il y a de la place pour tout le monde.

Après Tizi Ouzou, il reste une bonne heure de route pour arriver à destination et les choses sérieuses commencent. On attaque les collines, les routes sont plus étroites, sinueuses, défoncées, il y a des dos d’ânes en plus pour faire ralentir les voitures et on est cahotés dans tous les sens. Par contre, les paysages sont magnifiques, sauvages, on ne sait pas où regarder et ça vous fait oublier tout le reste (d’ailleurs dans un autre article, je vous parlerai du bord des routes.. l’envers du décor comme je l’ai appelé).

Si vous êtes déjà allés en Corse, les paysages kabyles y ressemblent énormément, mais en plus sauvages encore. Les routes sont bordées principalement d’oliviers, de cactus de Barbarie, d’amandiers, de figuiers et chaque village est perché sur une colline et a donc la vue sur des vallées arborées d’oliviers et de figuiers. La nature à l’état pur, le Djurdjura, massif montagneux qui constitue la plus longue chaîne montagneuse de la Kabylie, étant une réserve naturelle reconnue par l’UNESCO depuis 1997.

Nous voici enfin arrivé à Aït Bouaddou, puis Aït Djemaa, à plus ou moins 800 mètres d’altitude. Etant tous à flan de montagne, les villages sont construits en longueur, sur une route principale où il n’est parfois possible que de rouler en première tellement ça grimpe. Perchée tout en haut de la colline, je découvre enfin la maison de famille de mon mari, son village natal et l’endroit où il a passé une grande partie de son enfance. Beaucoup d’émotions pour lui qui me montre d’où il vient et pour moi qui découvre où il a vécu.

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A peine descendus de voiture, nous sommes accueillis par les voisins, cousins.. on nous souhaite le bienvenue. Pour accéder à la maison, il faut laisser la voiture le long de la route et descendre une trentaine de marches. Ouardhia, la cousine de mon mari mais aussi notre voisine pendant notre séjour, nous ouvre la maison, ou plutôt le château devrais-je dire, tellement c’est immense. Trois étages de plus de 115m2. De grandes pièces lumineuses avec une vue plongeante sur la vallée et le village d’en face, Aït Amar, perché sur sa colline lui aussi. J’en prends plein les yeux. J’adore!!!!

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Voilà, nous sommes arrivés…. je suis ravie, mon mari est soulagé (mdrrrrrrr) et très content d’être là lui aussi. Il ne reste plus qu’à sortir les valises, les rapporter à la maison, s’installer et commencer les vacances que je vous raconterai dans d’autres articles sinon vous allez perdre le fil tellement j’ai de choses à raconter.

A l’aventure…

Hello tout le monde, je vous en ai déjà vaguement parlé et cette fois c’est bien confirmé.

Mon mari et moi partons samedi de Marseille pour nous envoler vers l’Algérie, son pays d’origine.

En effet, mon chéri est né là-bas, en Kabylie, pour être plus précise, et y a passé quasiment les 10 premières années de sa vie avant d’arriver en France avec sa mère dès que son père a pu les faire venir.

Comme beaucoup d’immigrés, au fil des années, ses parents ont fait construire une maison familiale dans leur village d’origine pour y aller passer les vacances en été.

Depuis 33 ans que nous nous connaissons, je n’ai jamais eu encore l’occasion de pouvoir y aller, empêchée par différentes et multiples raisons, bonnes ou mauvaises comme le travail, mes grossesses, des vacances réservées ailleurs, la montée en flèche de l’islamisme (GIA, FIS…), la vie tout simplement…

Cette année, ça y est.. l’occasion se présente enfin, j’ai mon visa, les billets d’avions sont réservés à partir du site Opodo, il n’y a plus qu’à partir sauf que, et bien tiens, maintenant, il paraît que le choléra est réapparu là-bas et qu’il y a déjà plusieurs décès.

Tant pis, on y va quand même ! On fera attention à ne pas boire de l’eau au robinet, à bien éplucher nos fruits et nos légumes, à éviter de manger ce qui est cru (salades, tomates, pastèques…), à nous laver et nous désinfecter les mains régulièrement et on devrait y échapper. Depuis le temps que j’ai envie d’y aller, on ne va pas renoncer une fois de plus.

Jusqu’ici, à part leurs photos de famille, les reportages à la télévision ou le livre de Yann Arthus-Bertrand sur l’Algérie avec ses magnifiques photos vues du ciel, je ne connais pas du tout l’Algérie. Ce sera un peu mon Pékin express à moi… on part « à l’aventure », sans avoir rien réservé sur place à part une voiture pour notre arrivée à Alger pour ensuite nous diriger vers la Kabylie et le village natal d’Achour (mon chéri) où on va loger dans un premier temps dans la maison familiale de ses parents fermée depuis des années. Ca va être la surprise et la découverte totale.

J’ai hâte et appréhende à la fois.

Je vais essayer de prendre un maximum de photos au fur et à mesure de nos périgrinations pour vous rédiger un bel article dès mon retour après le 21 septembre.

Comme ils disent là-bas, on va au bled et je vous raconterai tout !

Le Quai Steffen

Aujourd’hui c’était la grande Braderie à Luxembourg-Ville comme tous les premiers lundis de septembre. J’y suis allée accompagnée d’une amie et on est rentrées bien chargées de sacs d’emplettes et de bonnes affaires mais pas seulement….

En passant devant la gare, on a remarqué qu’il y avait un gros chantier en cours, et pour cause…. Il faut que je vous raconte…

Le Quai Steffen, la nouvelle adresse culinaire bientôt à la Gare de Luxembourg !

Suite à un appel d’offres de renouvellement de concession, les CFL ont le plaisir d’accueillir prochainement, au sein de la Gare de Luxembourg, le restaurant « Le Quai Steffen ».

Le Quai Steffen, nouvelle enseigne du Groupe Steffen, ravira le palais des amateurs de produits de qualité. C’est l’adresse culinaire idéale pour organiser un déjeuner d’affaires entre deux TGV ou pour les plus pressés qui désirent prendre un plat à emporter ou encore ceux qui aiment venir flâner dans ce futur nouveau lieu de la gastronomie luxembourgeoise.

L’ambition particulière des CFL et du Groupe Steffen est de développer l’expérience client au maximum en optimisant les postulats de base de l’univers de la restauration, c’est-à-dire veiller particulièrement à ce que chacun des hôtes se sente important, accueilli, servi avec dévouement.

Le Quai Steffen proposera un restaurant avec service à table et aussi un espace dédié à la vente à emporter.

Côté restaurant, la carte du Quai Steffen prévoit une offre très variée allant des mets du terroir, des gammes gustatives bio et végétariennes, des produits avant-gardistes aux plats traditionnels.

La carte évoluera constamment sur base de la demande de la clientèle et le système de production du Quai Steffen restera résolument artisanal.

Le restaurant offrira 100 places assises intérieures. En été, les clients pourront profiter d’une belle terrasse de 80 places.

Côté ventes à emporter, un espace traiteur y est spécialement dédié. La vente au comptoir propose des produits frais comme, par exemple, des viennoiseries le matin et des sandwichs, des salades, ou des plats à réchauffer tout au long de la journée.

L’ouverture de l’espace traiteur est programmée pour novembre 2018. Elle précèdera l’ouverture officielle du restaurant « Le Quai Steffen » début 2019.

Le restaurant sera ouvert 7 jours sur 7 en continuité des services ferroviaires.

Dans le cadre du réaménagement actuel des abords de la Gare, les CFL participent à la transformation du quartier de la gare pour laquelle des  rénovations de grande envergure sont réalisées en collaboration avec le Service des Sites et Monuments nationaux.

Les CFL, avec « Le Quai Steffen » souhaitent proposer à leur clientèle un service de restauration de haute qualité, dans un cadre convivial et chaleureux, de design contemporain traduisant l’identité du chemin de fer.

Avec le Groupe Steffen, un partenaire qui jouit d’une grande notoriété et d’une excellente réputation sur le marché, les CFL mettent l’accent sur la satisfaction client.

En voilà une bonne nouvelles, non?

Cake au chocolat simplissime

Je vous propose encore ici la recette d’un cake très facile et rapide à réaliser qui va plaire à toutes celles et ceux à qui vous le ferez goûter.

Pour changer de votre quatre heures, il peut même devenir un dessert parfait si vous l’accompagnez d’une crème anglaise ou d’une boule de glace vanille et d’un peu de chantilly.

Ingrédients

150 gr de chocolat noir
150 gr de beurre
5 oeufs
200 gr de sucre (perso je n’en mets que 120 gr)
1 sachet de sucre vanillé
80 gr de farine
1 cuillère à café de levure chimique

Réalisation

Faire fondre le chocolat et le beurre ensemble et bien remuer.

Ajouter les oeufs, le sucre et le sucre vanillé, la farine et la cuillère à café de levure chimique.

Bien battre et mélanger jusqu’à obtention d’une belle pâte homogène.

Une fois prête, la verser dans un moule à cake et faire cuire à 180° pendant 25 à 30 minutes.

Spaghetti de courgettes

Me revoilà avec une recette que j’ai souvent faite cet été étant donné la taille des courgettes que nous avons dans le jardin.

Après les soupes, les gâteaux au chocolat, un peu trop grosses pour les farcir, j’ai pris ma mandoline (pas celle avec laquelle on fait de la musique hein) et j’ai rapé mes courgettes en spaghettis.

Avec une bonne sauce tomate au basilic ou encore avec une sauce à l’arrabbiata bien relevée si vous aimez, c’est un vrai délice. J’adore !!!

Vous allez voir, c’est tout simple.

 

Il vous faut juste une énorme courgette, des gousses d’ail (2 ou 3 selon votre goût), un peu de sel, de l’huile d’olive et une bonne sauce tomate au basilic ou à l’arrabbiata.

Prendre votre énorme courgette, bien la laver et ne l’éplucher qu’une fois sur deux pour garder un peu de peau qui va colorer votre plat.

La raper en spaghetti avec une mandoline dans une passoire en évitant le coeur et les graines de la courgette. Mettre un peu de sel et laisser dégorger une petite demie-heure.

 

Au bout de ce temps, faire chauffer un peu d’huile d’olive dans une poêle à bords hauts ou un wok, y mettre à fondre les gousses d’ail pressées et ajouter les spaghetti de courgette.

Remuer et faire cuire quelques minutes en remuant de temps en temps. Au bout de 5 minutes ajouter la sauce tomate, saler selon votre goût et laisser cuire à couvert encore quelques minutes toujours en remuant de temps en temps.

Goûter un spaghetti pour voir la cuisson parfaite pour vous. Moi je les aime bien un peu al dente.

Dresser dans une assiette et saupoudrer de parmesan pour vous régaler encore plus.