Quand le froid revient, on a envie de chaleur et de plats bien réconfortants, alors aujourd’hui je vais vous expliquer comment vous préparer un bon bouillon de poule bien goûteux et quoi faire avec votre poule cuite.
Oui, vous allez me dire que ça fait plat de grands-mères, mais qu’est-ce que c’est bon les plats de grands-mères… et surtout vous allez voir, ça n’a rien de bien compliqué à faire. Il faut juste avoir un peu de temps.
Allez je vous explique.
Pour réaliser votre bouillon de poule aux légumes, il va vous falloir :
1 belle poule d’au moins 2kg (à commander d’avance chez votre boucher favori)
6 belles carottes
3 poireaux
2 oignons
2 branches de céleri
2 clous de girofle
1 bouquet garni avec du thym, du laurier et du persil
sel, poivre
La première chose à faire est de nettoyer, éplucher et détailler les légumes.
Donc on va commencer par laver, éplucher les carottes et les couper en deux ou trois (dans la longueur).
Fendre les poireaux et les laver bien soigneusement pour éviter de se retrouver avec du sable dans le potage.
Eplucher les oignons et les piquer avec un clou de girofle chacun.
Laver et découper en gros tronçons les branches de céleri.
Préparer le bouquet garni en ficelant ensemble du thym, du persil et une feuille de laurier.
Prendre un très grand faitout pour avoir assez de place car la poule et les légumes doivent entrer dedans.
Je disais donc… placer la poule, les légumes et le bouquet garni dans le grand faitout et recouvrir d’eau froide. Saler et poivrer puis couvrir avec le couvercle. Amener à ébullition, diminuer l’intensité du feu et laisser cuire pendant au moins deux heures.
Vous allez sentir rapidement les bonnes odeurs qui se répandent dans votre cuisine.
Une fois le temps de cuisson arrivé à son terme, goûter le bouillon et ajuster l’assaisonnement si nécessaire.
Egoutter la poule et la réserver dans un plat.
Retirer les légumes et les réserver également dans un plat.

Filtrer le bouillon au travers d’un chinois très fin. Mettre 1 litre de coté et mettre le reste au frais jusqu’au lendemain (je vous expliquerai pourquoi plus tard dans la recette).

Quand votre poule a un peu refroidi, commencer à la déshabiller… c’est-à-dire lui retirer sa peau, la découper et dépiauter (faire des petits lambeaux de viande) toute la viande avec les doigts et à nouveau réserver.
Maintenant, je vais vous expliquer comment faire une poule à la sauce blanche comme on mangeait souvent le dimanche chez ma grand-mère. Pour cela, il va vous falloir :
100g de beurre
100g de farine
1 jus de citron
1 L de bouillon de poule
Dans un autre faitout, faire fondre et chauffer le beurre. Quand il est fondu et bien chaud, y jeter la farine d’un coup et laisser « blondir » sans laisser brûler en remuant sans cesse.

Ajouter le bouillon toujours chaud petit à petit à l’aide d’une louche toujours sans cesser de remuer. Ajuster avec plus ou moins de bouillon selon la consistance que vous désirez (plus ou moins épaisse) pour votre sauce puis ajouter le jus de citron. Comme d’habitude, goûter pour ajuster ou pas l’assaisonnement à votre goût.
Quand vous jugez que votre sauce est prête, il ne vous reste plus qu’à y ajouter les petits morceaux de viande de la poule et à bien remuer le tout.
Après, soit vous servez votre poule à la sauce blanche simplement avec un bon riz bien tendre, soit vous la servez dans un vol au vent en pâte feuilletée accompagnée de frites comme souvent on le fait en Belgique ou de riz. N’oubliez pas que vous avez réserver vos légumes que vous pouvez maintenant ajouter à votre plat.
Et maintenant, vous allez me dire, mais qu’est-ce qu’on fait avec le bouillon de poule.
Alors, le bouillon, après une nuit au frigo, vous allez voir que le gras est figé. Il vous suffit maintenant de la dégraisser en retirant tout ce qui est figé.
Vous le remettez à chauffer et une fois à ébullition vous y ajoutez des petites pâtes (petits plombs, cheveux d’anges ou autres) et les cuisez selon le temps indiqué sur le paquet.
Une fois le temps de cuisson écoulé, éteindre le feu et laisser poser quelques minutes puis vous pouvez servir votre bouillon de poule dans des bols et le déguster. S’il vous reste des carottes cuites, vous pouvez les ajouter à votre bol de soupe. Mon beau-frère, lui, y ajoute en plus un peu de moutarde.
Voilà, vous voyez que finalement il n’y a rien de compliqué à bien manger et à régaler toute la famille.


Tout d’abord, j’y ai retrouvé plein de candidates de la saison 2 des rois du gâteau à laquelle j’ai participé, dont deux amies : Leslie alias Maman sucrée
D’ailleurs, le Festival se déroulant dans l’espace Claquesin à Malakoff, ça nous a rappelé de supers souvenirs… dire que ça va bientôt faire un an que nous y avons tourné l’émission des Rois du gâteau saison 2 et que nous nous y sommes rencontrées pour la première fois en vrai comme on dit. En plus, même Camille, le roi du casting, alias Camille Grieco Pro

Après vous avoir décrit tous ces magnifiques paysages, il faut maintenant que je vous raconte la surprise que j’ai eue au détour d’un virage en attaquant la montagne… Achour m’avait vaguement parlé des singes qui lançaient parfois des cailloux sur eux quand ils allaient jouer en montagne avec ses camarades d’école buissonnière … et bien, moi aussi je les ai rencontrés, mais je vous rassure tout de suite, on a pas eu le droit aux cailloux mdrrrrr…

Le jour à peine levé, elles sont déjà en route, en cuisine, dans les jardins, s’occupent des enfants, font les courses, le ménage, cueillent les fruits, récoltent les légumes, portent des bidons d’eau, leurs enfants, des bottes de paille… Des femmes qui sortent rarement voire pas du tout de leurs villages, qui parfois marchent des heures pour se rendre en montagne pour y traire les chèvres et les brebis et qui redescendent avec les bidons de lait sur leur dos pour le vendre dans les échoppes. J’ai eu la chance de pouvoir discuter avec plusieurs d’entre elles qui m’ont un peu raconté tout ce qu’elles font avec le sourire et une bonne humeur sans pareille. Des femmes positives pleines de peps et qui m’ont profondément émues.
Celle qui m’a le plus touché, est la doyenne du village de Achour, qu’il a connu quand il était enfant et qui aujourd’hui a 105 ans. Elle a passé sa vie entière dans son village, survécu à la misère, la guerre et est encore bien portante malgré qu’elle soit tombée il y a quelques mois et qu’elle se soit fracturé le col du fémur. Le chirurgien qui l’a opérée malgré son grand âge a dit à sa famille qu’elle avait un coeur de 20 ans. Depuis elle remarche en s’aidant d’une canne mais elle garde le moral, reste active et a encore l’esprit bien vif. Je vous la présente, elle est trop mignonne, elle s’appelle Thallirate.
La première étape de notre voyage a consisté à nous rendre en voiture à Marseille, chez ma soeur, et y passer la nuit pour prendre l’avion le lendemain matin au départ de Marignane en direction d’Alger. Pour nous rendre en Kabylie, nous avions réservé une voiture de location qui devait nous attendre à notre arrivée à Alger.
Jusqu’ici, à part leurs photos de famille, les reportages à la télévision ou le livre de Yann Arthus-Bertrand sur l’Algérie avec ses magnifiques photos vues du ciel, je ne connais pas du tout l’Algérie. Ce sera un peu mon Pékin express à moi… on part « à l’aventure », sans avoir rien réservé sur place à part une voiture pour notre arrivée à Alger pour ensuite nous diriger vers la Kabylie et le village natal d’Achour (mon chéri) où on va loger dans un premier temps dans la maison familiale de ses parents fermée depuis des années. Ca va être la surprise et la découverte totale.
Après les soupes, les gâteaux au chocolat, un peu trop grosses pour les farcir, j’ai pris ma mandoline (pas celle avec laquelle on fait de la musique hein) et j’ai rapé mes courgettes en spaghettis.
