Hello tout le monde, j’espère que vous allez bien malgré ce temps frisquet, humide et pas très gai. Il faut se faire une raison, c’est de saison et ça va durer quelques mois. C’est la période de l’année que je préfère pour pâtisser parce que pour se réchauffer, rien de tel qu’une petite douceur sucrée. Que ce soit des petits biscuits secs, des beaux et bons gâteaux ou rien que des crêpes ou des gaufres, ça réchauffe tout de suite et le corps et l’esprit.
En parlant de gâteau, hier j’étais invitée à me rendre à Paris au casting de l’émission Les Rois du gâteau avec Cyril Lignac. Pour celles et ceux qui ne savent pas de quoi il s’agit, les Rois du gâteau c’est là que ça se passe -> http://www.rtl.fr/culture/medias-people/les-rois-du-gateau-3-informations-sur-la-nouvelle-emission-de-m6-7789782264
Quelle aventure une fois encore. Me voilà donc partie de la maison à 10h pour prendre mon TGV à Metz pour la Gare de l’Est à 11h avec mon sac, ma glacière encombrante dans laquelle mon gâteau était en voyage et les encouragements et soutiens de plein de monde dont ceux des mes copines de piscine.
Jusque là tout se passe normalement… c’est quand même génial de se retrouver en plein Paris en 1h20 grâce au TGV. Idéal pour aller s’y faire une journée shopping (par contre c’est peut-être moins cool pour la carte bleue qui risquerait de surchauffer mdrrrrrrrrrrr).
Donc je disais… me voilà débarquée à la Gare de l’Est à 12h20. Mon rendez-vous étant prévu pour 15h, je me suis posée chez Starbucks le temps de prendre un café (comme si je n’étais déjà pas assez stressée …) et un sandwich club anglais. Je m’assied à une grande table où il restait des places, je pose ma glacière à côté de moi (ne surtout pas la lâcher des yeux vu son précieux contenu…) et commence à manger et boire mon café. Puis, un monsieur vient s’asseoir en face de moi, pose son sac entre sa chaise et le pied de la table. Il engage la conversation de façon fort sympathique en me demandant si mon sandwich est bon et s’enchaînent d’autres platitudes. Des mendiants passent et demandent de l’argent, il y a beaucoup de va et vient, les gens ne restent pas longtemps, le temps de boire leur café et de manger un bout puis repartent. Vient donc le moment où le monsieur doit partir… il se lève, remet son manteau et veut reprendre son sac qui était à ses pieds et là…. plus rien, plus de sac.. il regarde partout, panique… il se rend à l’évidence, on lui a volé son sac… la jeune fille derrière lui lui dit qu’elle a vu un jeune une dizaine de minutes auparavant qui avait pris le sac mais elle n’a pas pensé qu’il était en train de le voler tant il a fait ça naturellement comme si le sac lui appartenait… et moi assise en face de lui, je n’ai rien vu… c’est hallucinant!!!! Heureusement pour lui, il n’avait que ses livres de cours, ses corrections à faire et son téléphone dans le sac… Je lui ai prêté mon téléphone pour qu’il puisse appeler sa femme afin qu’elle fasse bloquer son téléphone.. enfin bref tout ça pour dire qu’il faut toujours rester attentif à tout et partout… Du coup, je raconte ça à mon fils par sms qui me dit.. heureusement qu’il t’a pas piqué ta glacière, tu aurais fait quoi dans ce cas? Je lui ai dit que celui qui me pique ma glacière n’est pas né, ou que si c’est le cas, je le poursuis en courant des heures, des jours, des semaines s’il le faut jusqu’à chez sa mère ou chez lui… nan mais!!!!! On en a bien ri, mais n’empêche que je me suis mise à la place de ce Monsieur et me suis dit que j’aurais été bien mal prise s’il m’était arrivé la même mésaventure avec mon sac, perdue toute seule à Paris sans téléphone et sans mes papiers…. Donc note à moi-même, « quand tu voyages, ne laisse pas tous tes oeufs dans le même panier.. garde ton portefeuille et tes papiers sur toi, même tes clés…
Après tout ça, me voilà obligée de partir moi aussi. Je commande mon Uber (c’était une première et il faut bien se l’avouer, même si je vais me faire des ennemis, c’est un service bien pratique et rapide pour aller d’un point A à un point B sans attente et surtout si on a des bagages ou des choses précieuses comme un gâteau à transporter) et me voilà en route pour Boulogne-Billancourt, là où se déroule le casting.
Je suis accueillie par Jade, la personne qui m’a convoquée pour le casting. Elle me met à l’aise (autant que faire se peut…), discute avec moi, m’explique comment ça va se passer, etc… Et puis arrive mon tour. On entre toutes les deux dans une petite pièce dans laquelle se trouve une caméra, un méga spot, un grand panneau de décor avec des photos de gâteaux dessus et un tabouret sur lequel j’ai du poser mon gâteau. Et puis c’est parti… je dois me présenter, parler de mon gâteau, le présenter, le découper et mettre une part de côté pour Benoît Couvrand http://www.lapatisseriecyrillignac.com/les-chefs/ qui va le déguster et le juger, raconter son histoire, parler de mes passions, les questions s’enchaînent et hop c’est déjà fini…
Et puis quand tu sors tu te dis, mais pourquoi je n’ai pas dit ça, et encore ça plutôt que ça… mais le sort est jeté, il n’y a plus qu’à attendre pour savoir si je suis retenue ou pas pour la suite. C’est difficile de se vendre, en tous cas pour moi. Sans vouloir paraître prétentieuse, je sais que ce que je fais est bon et digne d’être présenté en boutique mais la décision finale ne m’appartient pas.
En tous cas, voilà encore une belle et sympathique expérience quel que soit le résultat final. Je remercie tout le monde et surtout les copines de la piscine pour votre soutien inconditionnel et toutes vos bonnes ondes qui m’ont accompagnées tout au long de cette journée sous le soleil et le ciel bleu à Paris.
Dès que j’en sais plus sur la suite des événements, je vous tiens au courant ;o)
De là où nous étions hébergés, la rue du Faubourg St Honoré, nous avions un accès direct à la ligne 12 du Métro qui nous conduisait directement à l’entrée du Parc des Expositions au bout de 13 stations quand même. Du coup, j’étais devant l’entrée du Salon dès l’ouverture et y ai passé la journée. Et oui, quand on aime on ne compte pas et surtout on ne voit pas le temps passer…
Donc, le Salon du chocolat fut un excellent prétexte pour une nouvelle expédition à Paris surtout qu’un pied à terre nous était gracieusement prêté pour le week-end.. et pas n’importe où dans Paris… rue du Faubourg St Honoré.. rien que ça… à deux pas de l’Elysée près de chez Brigitte et Emmanuel, non loin de l’Ambassade des Etats-Unis, au-dessus des boutiques de luxe comme Hermès, Yves Saint Laurent, Cartier, Boucheron pour ne citer qu’elles…
Une fois sur place, nous avons pu découvrir la nouvelle façade et le magnifique étal qui, dès que l’on entre dans la boucherie, ravi autant les yeux que le nez avec ses effluves de viandes fraîches, préparées, de charcuteries, d’épices qui vous ouvrent aussitôt l’appétit.
Quand le sucre fondu a pris une belle couleur dorée, faire bouillir la crème liquide et couper le feu sous le caramel. Une fois que la crème frémit l’ajouter dans le caramel en faisant bien attention aux projections et à ne pas se brûler, puis remuer avec une spatule haute température ou un fouet.
Mettre la crème à frémir (petit bouillon) dans une casserole. Une fois que le liquide bout, couper le feu et ajouter le chocolat noir en morceaux. Attendre un peu que ça fonde et mélanger doucement à la spatule sans incorporer de bulles d’air jusqu’à l’obtention d’une préparation bien lisse.
Sortir la tarte du four pour enlever la feuille de papier cuisson et les billes puis la replacer au four 10-12 minutes pour terminer la cuisson. Attention de toujours bien surveiller la cuisson car un four n’est pas l’autre… il faut que le fond de tarte soit doré.
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